À l’occasion de la sortie du livre Le Splendid par le Splendid, retour sur les anecdotes marquantes de cette troupe emblématique des années 80.
Le 21 novembre dernier, les membres emblématiques de la troupe du Splendid – Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel et Michel Blanc – ont sorti un livre inédit, Le Splendid par le Splendid. Dans cet ouvrage, ils racontent leur parcours, leurs vies entrelacées et les coulisses de cette troupe devenue mythique. Déjà un grand succès, le livre est l’occasion parfaite pour revenir sur 10 anecdotes fascinantes sur ces géants de la comédie française.
Le début d’une grande aventure
Tout a commencé dans les années 70, dans un petit théâtre parisien de la rue de la Gaîté. Là, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel et Michel Blanc se rencontrent et forment un groupe solidaire. Ce sont des inconnus, mais leur talent va vite les propulser sur le devant de la scène.
Le Père Noël est une ordure
En 1982, la troupe connaît son premier grand succès au cinéma avec Le Père Noël est une ordure. Ce film culte mêle humour absurde et comédie de situation, et fait immédiatement entrer les membres du Splendid dans la légende du cinéma français. Les répliques du film sont désormais des classiques, citées par tous. C’est cela oui ?
Des débuts difficiles
Avant d’être des stars, certains membres du Splendid ont connu des galères. Thierry Lhermitte hésitait entre la médecine et le théâtre, tandis que Christian Clavier peinait à se faire une place dans le milieu. La route vers le succès n’a pas été toute tracée, mais leur talent et leur persévérance ont payé.
Les Bronzés font du ski
Le tournage de Les Bronzés font du ski en 1979 est devenu une véritable aventure pour la troupe. Beaucoup des scènes comiques étaient improvisées, notamment celles des fameuses chutes sur les pistes. Michel Blanc, qui ne savait pas skier, a dû apprendre en accéléré, ce qui a conduit à de nombreuses scènes hilarantes. D’ailleurs, une chute de Gérard Jugnot dans la neige, filmée sans doublure, est restée dans le film, tant elle était comique.
Une troupe, une famille
Plus qu’une équipe de travail, le Splendid, c’est une véritable famille. Les membres se soutiennent dans les bons comme dans les mauvais moments. C’est cette complicité qui explique la longévité et la magie de leur collaboration.
Michel Blanc, timide mais brillant
Michel Blanc, avec son air réservé, est l’éternel timide de la troupe. Pourtant, c’est aussi lui qui incarne certains des personnages les plus décalés et attachants du cinéma français. Son humour subtil et son talent d’acteur sont indéniables.
Un lien avec Coluche
Le Splendid doit aussi une part de son succès à Coluche. Ce dernier a été un mentor pour la troupe, en particulier en leur conseillant de créer une version théâtrale du Père Noël est une ordure. Un conseil précieux qui a aider à faire décoller leur carrière.
Les comiques des années 80
Le succès du Splendid a marqué un tournant dans la comédie française. Leur style unique, à la fois décalé et vulgaire, a ouvert la voie à une nouvelle génération de comédiens, comme Les Inconnus. Leur influence est encore ressentie aujourd’hui.
Les Bronzés, un autre classique
En 1978, Les Bronzés devient un autre film culte pour la troupe. Ce voyage d’une bande d’amis en vacances est devenu l’un des plus grands succès populaires du cinéma français. Chaque personnage, chaque réplique, est devenu iconique.
Le Splendid après le Splendid
Si la troupe s’est dispersée, chacun de ses membres a continué à briller dans sa carrière solo. Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Christian Clavier et les autres ont eu des parcours très réussis. Mais malgré leurs succès personnels, l’esprit du Splendid demeure intact.