Alors qu’Obama vient donner des leçons à l’Europe cette semaine, son compatriote Donald Trump, candidat de l’opposition, continue à gagner du terrain aux États-Unis. La guerre du bad buzz se poursuit à chacun des discours de ce dernier.
Mercredi, le candidat Républicain invitait Bobby Knight, célèbre entraîneur de basketball retraité, à venir s’exprimer à ses côtés pour son discours de campagne dans l’Indiana.
« Harry Truman, grâce à ce qu’il a fait en ayant le cran de lâcher la bombe nucléaire en 1944, a sauvé des milliards de vies d’américains. […] Il est ainsi devenu l’un des trois plus grands présidents des Etats-Unis. A mes côtés, voilà un homme qui ferait la même chose car il va devenir l’un des quatre meilleurs présidents des Etats-Unis » a déclaré le coach légendaire Bobby Knight.
Trump a remercié l’entraîneur et a ajouté un peu plus tard à son sujet :
« Quel champion, quel grand homme »
Interrogée sur cette déclaration sur le plateau de CNN, la porte parole du candidat Trump, Katrina Pierson a répondu que le président actuel, Barack Obama, « n’était pas respecté dans le monde, ni vu comme un leader, en particulier quand on le voyait s’excuser et mettre l’Amérique au second plan » et que Donald Trump, au contraire, incarnerait la force dont les américains ont besoin.
Trump avait déjà soutenu l’hypothèse d’avoir recours à l’arme nucléaire sur la chaîne de télévision américain MSNBC au début du mois et avait clamé :
« Pourquoi les Etats-Unis fabriquent-ils des armes nucléaires si ce n’est pas pour les utiliser ? »
Alors que le monde s’indigne des frasques du candidat, le buzz créé par ses nombreuses déclarations controversées a déjà permis au candidat de se hisser à la première place des candidats Républicains et d’éclipser ses deux adversaires. La stratégie publicitaire semble désormais au point en politique, nous laissant interrogateurs sur ses conséquences. Les américains confondront-ils les urnes avec leur mur Facebook en novembre?
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