Le ministre du Travail, Michel Sapin, a déclaré le 17 janvier sur France Info, que les emplois d’avenir « étaient sur la voie de 4000″.
Selon lui, les emplois d’avenir « vont permettre de régler des difficultés extrêmement lourdes d’un certain nombre de jeunes qui n’ont ni formation ni emploi« , a t-il poursuivit.
La loi a été votée définitivement au parlement le 9 octobre dernier. Sa mise en application, s’est faite très rapidement puisque dès le 30 octobre, le premier ministre Jean-Marc Ayrault signait les 30 premières conventions d’emplois d’avenir.
Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, invitée par le Premier ministre le 30 octobre, lors de la signature des premiers emplois d’avenir.
Une promesse de campagne
La création de 150 000 emplois d’avenir était une promesse du candidat Hollande. Inspirée directement des emplois jeunes de Martine Aubry, alors ministre de l’emploi et de la solidarité, cette mesure est mise en place pour répondre au fort taux de chômage chez les jeunes, notamment les peu ou pas diplômés.
En effet, près de deux jeunes sur dix sortent chaque année du système éducatif sans diplôme, ce qui représente environ 120 000 personnes par an. Le taux de chômage chez ses jeunes non diplômés dépasse les 45%, alors qu’il est de 19% pour ceux qui ont suivi une formation initiale. Au final, pour l’année 2011, cela représente 550 000 jeunes de 16 à 25 ans qui sont au chômage.
L’objectif du gouvernement est de créer 100 000 contrats d’avenir pour l’année 2013. Les 50 000 autres seront affectés l’année prochaine.
Les emplois d’avenir, permettent aux entreprises, associations et collectivités de réduire leur coût puisque que l’État prend à sa charge 75% du salaire.
A voir si cette mesure permettra de relancer l’emploi des jeunes.
Robin Moreau