La journée mondiale de lutte contre le SIDA aura lieu le 1er décembre, l’occasion pour la SMEREP d’alerter sur les idées reçues.
La sécurité sociale et étudiante s’inquiète des idées reçues à propos du virus du SIDA. En effet, les jeunes qui déclarent avoir été informé des risques à 98%, méconnaissent le VIH, d’après une étude révélée par la SMEREP.
Le préservatif, pas systématique
L’étude révèle notamment que l’usage du préservatif n’est pas systématique, loin de là :
» 37% des lycéens ayant déjà eu un rapport sexuel n’utilisent pas systématiquement un préservatif. Ce chiffre atteint 54% pour les étudiants. «
Les principales raisons qui justifient ce comportement : un manque de confort (perte de sensation), la conviction chez les jeunes qu’ils ne « risquent rien » (16% des lycéens et 15% des étudiants) et enfin le manque d’habitude.
Un défaut d’information
Autre point inquiétant concerne la mauvaise information des jeunes sur le sujet. Ainsi, l’étude révèle que « 10% des étudiants et 11% des lycéens pensent qu’il est aujourd’hui facile de guérir du SIDA, » ce qui est contradictoire avec les 98% des jeunes qui déclarent avoir été informé des risques du VIH.
Le dépistage : une pratique loin d’être adoptée à l’unanimité
Le premier constat concernant le dépistage a de quoi alerter puisque 21% des étudiants et 33% des lycéens ne savent pas où faire le test. De plus, la SMEREP dévoile que lors d’un changement de partenaire « 80% à ne pas se faire systématiquement dépister et près de 50% à ne JAMAIS le faire ! »
On retrouve ainsi la notion de risque : les jeunes estiment ne pas avoir pris un risque suffisant (57%).
Très alarmant lorsqu’on sait que 153 000 Français sont atteints de cette maladie.