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« 2 », c’est encore trop

Samedi, durant cette belle journée ensoleillée à Paris, a été témoin du crash d’un avion de la compagnie aérienne Asiana Airlines. Bilan provisoire : 2 morts et 181 blessés.

Scénario catastrophe

Personne, même dans les plus grandes envolées de l’esprit, durant un semi-sommeil laissant place à l’imaginaire du subconscient, n’aurait pu intégrer une fin telle que celle qu’ont pu vivre les voyageurs du vol Séoul – San Francisco dans une grande production américaine. En place dans un Boeing 777 de la compagnie Asiana Airlines, le doute n’a pas le moins du monde effleuré les passagers du vol 214. Pourtant, à l’arrivée sur la piste, c’est le drame. La queue de l’avion se heurte au sol lors de l’atterrissage et se détache intégralement de l’appareil.

D’un point de vue totalement extérieur de l’habitacle et du cockpit, certaines personnes présentes dans l’aéroport de San Francisco, lors de l’approche de l’avion, ont trouvé la manière d’aborder l’atterrissage avec cet angle « anormale ». Selon de nombreux témoins, le Boeing 777 volait bien trop bas et avec un angle d’arrivé beaucoup trop élevé, ce qui expliquerait la collision queue/piste.

Pour ce qui a été de la liaison radio avec la tour de contrôle, néant absolu. Pas un seul message de détresse. À l’arrivée, c’est un morceau d’avion, glissant sur le ventre à même le goudron qui finira sa course quelques mètres plus loin. À peine à l’arrêt, la calandre prend instantanément feu laissant la panique s’emparer des voyageurs encore conscients à bord. Les pompiers sont arrivés sur les lieux 5 minutes après l’accident et ont réussi à faire sortir tous les survivants du crash en seulement 90 secondes, évitant ainsi un bilan définitif bien plus lourd en terme de perte humaine.

Premières explications

Dimanche matin, le PDG de la société Asiana Airlines a tenu une conférence de presse et a déclaré : « D’après ce que nous savons, il n’y a pas eu de problème moteur ou mécanique ». À cela, il a aussi ajouté que les pilotes ne manquaient aucunement d’expérience. À leur actif, près de 10 000 heures de vol chacun. Lors de son approche, le service d’aide à l’atterrissage de l’aéroport de San Francisco étant en maintenance, le pilote a du effectuer une approche à vue qui n’est pas rare lors d’une arrivée sur la piste californienne. Un temps clément, une vue parfaite, selon les experts, il s’agirait d’une mauvaise appréciation des distances du pilote. Un calcul mal effectué qui l’aurait fait arriver en tout bout de piste, voire avant le départ de celle-ci.

Pour la conclusion de cette forte probable erreur humaine, les boites noires seront plus aptes que de simples regards à nous éclaircir sur la véritable situation vécue.

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