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Interview de FDVM : Quatre lettres, deux artistes et une musique qui fait du bien

FDVM. Dans l’univers de la musique électronique, quatre lettres sont inscrites sur les programmations de plusieurs événements à travers la planète. Un duo, formé par deux lillois d’origine, commence à prendre son envol.

Comme envouté par les sons groovie et deep house, le groupe nous offre par sa musique, l’expérience d’une ballade dans un univers teinté d’électronique et d’acoustique. Le tout dans une ambiance summer. Rencontre avec Florent Denecker et Victorien Mulliez : ces deux jeunes hommes qui commencent à se faire un nom sur la scène électronique mondiale.

Comment vous-êtes vous rencontrés ?

F : Nous nous sommes rencontrés il y a huit ans, par un de nos meilleurs amis. On avait tous les deux une passion pour la musique. Alors d’abord on a organisé des soirées et puis on a vu que ça marchait plutôt bien et qu’il y avait quelque chose à faire. On s’est alors lancés dans la production, en parallèle de nos études.

Vous faisiez quoi avant ? 

F : On a commencé en étant étudiants. Je suis parti en prépa commerce mais ça n’a pas marché. Après, j’ai fait des études d’optique et j’étais à fond dans la musique, mais j’ai quand même fait mes trois années.

V : Avant, j’étais étudiant aussi. J’ai fait un master en management international. Mais à la fin de nos études, on s’est demandé ce qu’on allait faire. Avec Flo, c’était un peu évident, on s’est dit qu’on allait continuer dans la musique parce que c’est quelque chose qui nous tient à coeur et on a envie d’aller le plus loin possible.

Aujourd’hui vous avez 26 ans, mais vos parents ont dit quoi lors de votre changement de carrière ?

« Au pire, il y aura une place pour toi dans les égouts de Paris »

V : Forcément, quand on peut avoir un job après un master, les parents se posent des questions. Ça prend du temps et je leur ai fait comprendre que c’est ce que je voulais faire. Même si ça prend dix ans pour qu’on arrive à un bon niveau et pouvoir jouer là on l’on veut jouer, et bien ça prendra dix ans. J’avais pas envie de travailler dans un bureau, je l’avais déjà fait, je n’en voulais plus.

F : Ca ne me plaisait pas du tout d’être enfermé non plus. Je m’occupais plutôt de mettre la musique sur l’ordinateur pour le magasin d’optique dans lequel je bossais plutôt que de vendre des lunettes. Ma mère, elle a compris ma décision. Mais mon père n’a pas compris le fait de payer des études pour tout quitter après. Ça a été compliqué, mon père me disait « Au pire il y aura une place pour toi dans les égouts de Paris ». Aujourd’hui, j’ai un sentiment de revanche. Mes parents commencent tout juste à être fiers de notre travail.

Comment avez-vous appris la musique électronique ? En autodidacte ?

F : Au départ, on a tenté d’apprendre par nous-même. Puis on a pris des cours, tous les mercredis pour avoir les bases. Beaucoup d’entraînement. Aujourd’hui, on continue d’apprendre chaque jour.

Votre musique préféré du moment ?

F : Cette musique nous a fait le plus de sensation dernièrement.

(Oh Lord – Wild Culture)

 

A part de la musique électronique, vous écoutez quoi ?

F : J’écoute pas mal de jazz. J’adore tout ce qui est musique à tendance africaine. Ça s’entend d’ailleurs dans nos dernières productions. Sinon, je peux écouter du rap à fond en faisant le ménage chez moi, un peu de tout à vrai dire.

V : J’écoute beaucoup de funk. Dans nos lives, on essaie d’avoir un bon groove. Je peux aussi écouter des oldies, de l’acoustique, de l’alternative.

Votre plus gros set ?

F : C’est Coachella. Aucune hésitation. On s’attendait à vivre quelque chose d’énorme, mais pas à ce point. C’était hyper intense. La scène se remplissait, c’était la folie, on avait les poils qui se dressaient à chaque transition. Tout le monde danse avec tout le monde, c’était dingue. Après le concert à la Cigale, c’était super aussi. Mais pas la même ambiance. Là, les mille personnes de la salle sont venues juste pour toi, pour ta musique, alors c’est pas pareil, mais c’est vraiment impressionnant. C’est deux super souvenirs.

Coachella, et on comprend pourquoi.

Trois adjectifs pour décrire FDVM…

V : Acoustique, été (summer), groovie.

Supernatural, le nom de vos mixtapes, qu’est ce que ça évoque pour vous ?

V : Avant on appelait nos mixtapes « FDVMix ». Mais il a fallu trouver un autre nom, plus accrocheur. On aime bien les éléments naturels dans nos morceaux. Supernatural, c’est aussi parce qu’on invite les gens à venir partager leur magie, et parce que c’est super et naturel !

F : On voulait avoir notre soirée. Il nous fallait trouver un nom. Par exemple, notre playlist sur Spotify s’appelle « Supercollection » et ça fonctionne très bien.

V : On voulait créer une marque. Pour l’instant, on a des mixtapes, des soirées et peut-être un jour on fera un label. Et pourquoi pas, dans le futur, même une marque de vêtements !

Vos prochaines collaborations ?

V : En ce moment, on travaille un track (son) avec FlicFlac. Quelque chose de très clubbing en préparation. On a plusieurs collaborations, pas forcément officielles et pas toutes abouties. On parle notamment avec Mahama, TEEMID, Ofenbach…

F : A côté de ça, on ne travaille pas qu’avec des DJs. On fait pas mal de collaborations avec des écrivains – chanteurs, partout dans le monde. On a beaucoup de projets en cours, ça bouge ! Mais on peut pas encore parler d’album, pour l’instant on cherche la radio, le petit morceau qui va nous faire décoller.

Si vous voulez voir FDVM en live, il faudra attendre encore un peu. Le duo se produit à Paris, au FAUST le 2 septembre prochain. Pour patienter, retrouvez-les sur toutes les plateformes de musique en ligne. Quatre lettres, deux jeunes hommes et un résultat : de la musique qui fait du bien.

Retrouvez FDVM sur SoundCloud

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