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NKM à Paris : entre espoir et désespoir

La députée-maire de Longjumeau, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé la semaine dernière sa candidature à la mairie de Paris en vue des municipales de 2014. Après son dernier conseil municipal lundi soir, NKM l’a confirmé laissant derrière elle l’image d’une femme épatante mais pas que.

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Elle est avant tout une femme de « passion« . La passion est certainement la plus grande qualité de Nathalie Kosciusko-Morizet, et assurément le qualificatif revenant dans toutes les bouches. Embourbée dans un agenda plein depuis l’annonce de sa candidature à Paris, la députée-maire a laissé le soin à celle qui est une des mieux placées pour parler d’elle, sa première adjointe Sandrine Gelot-Rateau. Entre deux réunions, elle s’est confiée sur la désormais ex-maire de Longjumeau parlant d’elle comme si elle la connaissait par coeur.  Après un dernier conseil municipal établissant le budget, Sandrine Gelot-Rateau parle d’un choix de « coeur, de passion » sur le départ de NKM à Paris. En insistant sur la jeunesse, le dynamisme de la ville, la députée UMP laissera un souvenir profond à 18 kilomètres de sa peut être futur destination. Dans la presse nationale, on rapportait une notion « d’abandon » sur le départ de la mairie de Longjumeau, un peu précipité pour beaucoup. A la mairie, la perception est différente. Pas d’abandon, simplement « un nouveau défi » pour une « femme de combat« . A la mairie, aucune trahison, tout était planifié. Poursuivre à Longjumeau avec une maire qui a des envies d’ailleurs n’est pas un problème. Son équipe confirme qu’elle reviendra souvent et restera impliquée dans la ville. Une femme de « terrain, avec une vision politique acérée » a qui l’on souhaite bon vent avec des souvenirs fragiles.

Se lancer un défi en se présentant à Paris est compréhensible pour une femme qui ne voulait pas prendre de plein fouet le probable non-cumul des mandats en 2017 et laisser sa ville abandonnée. Droite, juste, elle a surtout appris de ces expériences politiques, comme la fracture de son parti en novembre dernier. Un conflit auquel elle a été directement confronté, arrivant juste derrière les deux ténors Fillon-Copé. De surcroit, récupérer Paris est un doux rêve pour la droite, douze ans après Jean Tibéri. Mais son départ fait glisser Longjumeau dans un changement en vue dans un peu plus d’un an. Un changement pas si négatif que cela à écouter les confessions des longjumois. Un départ acté depuis longtemps, mais souhaité pour certains. « Tout a été engagé, rien n’a été terminé » sur le bilan de départ. Un centre-ville a réhabilité, aucune maison équipée en fibre optique, la critique est fondée sur les faits. Une déception au bord des lèvres, et un espoir de reconstruction espéré. Les commerçants sont partagés, mais le bilan reste tout juste passable. Décrite comme une femme de proximité, fort est de constater que le constat est brut. Paris est un défi à sa taille, mais gare aux promesses. En faire est facile, les tenir visiblement est une tâche plus compliquée.

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