Pilote depuis peu, la jeune femme d’origine afghane a fait escale hier à Montréal. Shaesta Waiz rêve d’effectuer son tour du monde en solitaire.
Partie depuis 3 jours, la pilote afghane Shaesta Waiz veut accomplir un véritable tour du monde avec quelques escales. En plus de la performance, la jeune femme veut aussi faire passer un message très important pour la condition des femmes dans le monde entier.
Un acte exceptionnel à la hauteur de la personne
Shaesta Waiz ne recule décidément devant aucun défi. Avec un diplôme d’ingénieur en poche, elle était déjà devenue la plus jeune femme afghane à détenir une licence de pilotage. Ce titre lui permettait ainsi d’être aux commandes d’un aéronef civil. La jeune femme est maintenant lancée dans un challenge d’une autre envergure.
Partie samedi de Daytona Beach en Floride, la jeune femme doit donc effectuer un véritable tour du monde. Pour ce faire, la jeune femme utilise un petit avion pouvant voler à 320 km/h. Au total, Shaesta Waiz devra faire trente escales, dans 18 pays, l’objectif étant de s’arrêter sur les 5 continents. Elle doit par exemple se poser en Égypte, au Qatar, en Inde et en Indonésie. Son retour est prévu pour la mi-août, à l’endroit exact où elle est partie.
En cas de succès, Shaesta Waiz entrerait un peu plus dans l’histoire en devenant la plus jeune femme à avoir effectué un tour du monde en solitaire.
Un message à faire passer aux femmes du monde entier
Au vu de l’important accueil reçu par la pilote une fois arrivée au Canada, nul doute que des scènes similaires devraient avoir lieu dans les autres lieux d’atterrissages. En plus de la performance, la jeune femme veut aussi parcourir le monde pour diffuser un message. Shaesta Waiz veut faire découvrir aux femmes les joies de l’aéronautique, un secteur jugé encore trop masculin.
Arrivée au Canada, la jeune femme peut compter sur l’aide de nombreuses associations. Basée à Montréal, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) soutient le projet et son objectif d’inciter plus de femmes au pilotage. Selon des observateurs, seulement 3 à 5% des pilotes commerciaux en activité dans le monde seraient des femmes.
A chaque escale, l’OACI et ses partenaires organiseront des événements autour de ce tour du monde. L’objectif sera d’encourager les jeunes enfants à se lancer dans l’apprentissage des sciences, des technologies ou encore des mathématiques.
A lire aussi >> Danemark : un enfant retrouve les restes d’un pilote de la Seconde Guerre mondiale