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Un grand oui pour la première édition parisienne du Lollapalooza !

Après Sao Paulo, Buenos Aires, Santiago et plus récemment Berlin, on apprenait en novembre dernier que le fameux festival organisé par le géant Live Nation débarquerait à Paris afin de réquisitionner l’hippodrome de Longchamp pendant deux jours consécutifs. Pour vous donner une idée, Live Nation c’est l’organisation de concerts d’artistes comme Ed Sheeran, Shakira ou encore IAM, mais aussi plus de 128 festival à travers le monde. Donc même si nous savions à quoi nous attendre, on peut dire que l’équipe organisatrice a été à la hauteur de nos espérances durant ces deux jours.

Une programmation éclectique pour satisfaire tous les goûts:

Avec des cachets très élevés, voire parfois inateignables pour la majorité des prestataires. Il y a des choses que seule Live Nation peut se permettre, réunir les Red Hot Chili Peppers, Lana del Rey ou encore The Weeknd sur le même festival en fait partie. Si la présence de festival de plus petites tailles-et donc avec un line up qui peut être moins impressionnant que celui du Lollapalooza-reste indispensable, le festival reste une occasion annuelle qui élargit la gamme de ce qui est actuellement proposé en France. Il n’en demeure pas moins que le nombre de festivals tous plus innovants les uns que les autres ne cesse de croître. On peut citer parmi ceux-ci la dernière initiative de La Chinerie et son festival collaboratif grâce à une campagne de crowdfunding via Kickstarter.

Revenons en au Festival !

Pendant que les fans de rock ont pu retrouver Liam Gallagher, les Red Hot ou encore les Pixies, les amateurs de musiques électroniques ont quant à eux été comblés par la présence et les sets d’artistes comme Marshmello, NGHTMRE ou encore DJ Snake. Mais le monde ne se divise pas entre les rockeurs et les DJs, c’est pourquoi l’Alternative Stage nous en amis plein la vue avec les performances d’artistes comme La Femme, London Grammar ou IAM.

La vocation internationale du Lollapalooza semble atteinte, en témoigne le public étranger, les drapeaux et les différents langages entendus pendant ces deux jours de festival.

Les performances phares du week-end

Nous avons été très agréablement surpris par DJ Snake, avec des invités: Jauz, Aazar et Mercer. Revendiquant fièrement son attachement profond à la France, il enchaîne les morceaux sans accorder de répit au public. On peut dire que le pop up store de son équipe Pardon My French à Paris a porté ses fruits car son merchandising était présent sur tout le festival!

Le DJ et producteur belge Henri PFR a saisi l’occasion de démontrer son talent devant le public français et visiblement ça a plu. Celui qui n’a plus rien à démontrer en Belgique reste encore peu connu du grand public français et a fait ses preuves. Ce dernier a effectué un set qui a su susciter la curiosité grâce à son set bien rodé et ses dernières productions. En pleine ascension, s’il continue comme ça il a de belles choses devant lui, en tout cas on lui souhaite!

Les Red Hots n’ont pas failli à leur réputation, ils ont annoncé la couleur des les premiers riffs, on peut voir qu’en plus de 35 ans de carrière ils n’ont rien perdu de leur superbe. 

On aurait également pu le prévoir, mais la performance de Lana Del Rey était un grand sans faute. Avec ses musiciens, la chanteuse fait beaucoup de promo pour son dernier album, mais prend le temps de signer quelques autographes et d’essayer d’entretenir une relation avec le public.

Mais à l’unanimité, le show qui nous a le plus marqué a été celui d’Imagine Dragons le samedi. En effet, tous les membres du groupe débordaient d’énergie pendant l’heure et demi qui leur a été attribuée et aurait voulu continuer ! Pendant son set, le chanteur du groupe Dan Reynolds déchire son pantalon et préfère continuer sa performance en caleçon en espérant ne pas commettre d’outrage à la pudeur disant ne pas connaître la loi française. Comme si cela ne suffisait pas, il décide de se jeter dans la foule au grand désarroi de l’équipe de sécurité et continue même à chanter pendant ce temps. Bref on peut dire que le groupe aura fait comprendre au public parisien qu’ils étaient content d’être ici et ce dernier le lui a bien rendu !

Grâce à Culture Box, de nombreuses performances sont à retrouver sur internet pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de vivre ces deux jours de festival ou qui voudraient tout simplement les revivre!

Mention très spéciale à toute l’équipe de Greenroom qui a ajouté un énorme plus-value au festival. En effet, la programmation de l’alternative stage qui leur avait été confiée a su apporter un nouveau souffle et comme son nom l’indique, une alternative aux autres scènes. Mais c’est surtout son concept de cabanes à l’intérieur d’un village pour l’occasion qui a apporté son lot de surprises au Festivaliers. En effet avec une programmation assurée par des collectifs comme la Yard, Pain Surprises ou encore Trax Magazine, on avait l’impression de se trouver dans un lieu en dehors du festival.

On a également apprécié la présence de deux Main stages situées côté à côté qui a permis d’enchaîner directement les différents concerts sans perdre le temps nécessaire à la mise en place des différentes scènes.

Le seul hic à souligner aura été la queue afin d’accéder aux toilettes qui nous a semblé interminable. Néanmoins le festival a rapidement réagi en postant une annonce sur Twitter pour remédier au problème entre les deux jours.

Pour conclure, on attend avec impatience une édition 2018 avec un festival qui a déjà réussi à faire ses preuves en s’implantant en France.

 

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