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Que peut-on attendre de la Coupe du Monde 2018 ?

Du 14 juin au 15 juillet aura lieu la Coupe du monde de la FIFA en Russie. Si celle-ci s’annonce plus fraîche en terme de température ambiante, ce sera loin d’être le cas sur le rectangle vert. Toutes les « grosses » équipes sont au rendez-vous, exceptés l’Italie et la Croatie qui sont en stand-by (ils disputeront des matchs de barrages au mois de novembre). Voici donc, à huit mois de la compétition, un exhaustif état des lieux.

C’est où qu’ça se passe ?

C’est en Russie qu’aura lieu la Coupe du Monde 2018, événement sportif le plus suivi à l’échelle planétaire.

Le plus grand pays du monde en superficie a sélectionné onze villes réparties sur douze stades (deux d’entre-eux étant à Moscou). La finale aura lieu dans le stade Loujniki, plus vieille enceinte du pays des Tsars, rénovée pour l’occasion.

Stade Loujniki qui accueillera la finale de la Coupe du Monde.

Qui sont les favoris ?

Après la terrible fracture qu’a représenté le dernier mondial, sur leur terre, les Brésiliens sont très attendus et font figure de favoris. En effet, ils ont survolé les phases de qualifications en finissant premier avec notamment une victoire symbolique contre l’ennemi de toujours : l’Argentine (3 à 0). L’équipe auriverde est pleine de promesses : jeune et (très) talentueuse. Meilleure attaque (41 buts inscrits) et meilleure défense (11 buts encaissés), la sélection la plus titrée fait peur, très peur.

Coutinho, Neymar et Gabriel Jesus, vous donnent rendez-vous.

L’éternel rival du Brésil, l’Argentine, fera également figure de sérieux prétendant au titre. Malgré une phase de qualification chaotique, les argentins sont parvenus à obtenir leur ticket pour la Russie. Le pays, qui a vu naître les deux plus beaux pieds gauche de l’histoire du football (Diego Maradona et Lionel Messi), répond toujours présent lors des grandes compétitions. Il serait incongru voire malvenu de les sous-estimer. Lionel Messi, qui a porté l’équipe sur ses épaules, fêtera son 31e anniversaire lors du mondial. L’édition russe pourrait être sa dernière chance de soulever le plus grand trophée.

Nous en avons maintenant l’habitude, à la veille de chaque grande compétition internationale, l’Espagne s’impose comme un favori. Si la péninsule ibérique n’a pas brillé lors des deux dernières compétitions majeures (CDM 2014 et EURO 2016), l’année 2018 pourrait bien être la leur. Une équipe complète, homogène et très bien rodée.

Enfin, nos voisins allemands ont un bilan impressionnant avec dix victoires en autant de matchs disputés :  « Deutsche qualität ». 43 buts marqués pour seulement 4 encaissés, pas besoin d’avoir fait maths sup pour comprendre que l’équipe est une machine à gagner, qui sera très compliquée à manoeuvrer.

« Deutsche Qualität »

… et les outsiders ?

Le mondial russe pourrait être le théâtre de nombreuses surprises. Si les grandes nations vont monopoliser l’attention, il faudra se méfier d’équipes moins connues, pourtant redoutables.

Parmi elles, la Colombie. Les « cafeteros », porté par leur génération dorée, tenteront de faire mieux que l’édition brésilienne, lors de laquelle ils avaient été éliminés en quart de finale (1-2 face au Brésil). Auteur d’une phase de qualification moyenne, l’équipe pourra compter sur le retour en très grande forme de son buteur Radamel Falcao, emblématique capitaine et meilleur buteur de l’histoire du pays.

Radamel Falcao, capitaine emblématique de la sélection colombienne.

Autre sélection sud-américaine à surveiller de très près : l’Uruguay. L’équipe emmené par le duo Cavani/Suarez pourrait jouer les trouble-fêtes.

Le vieux continent n’est pas en reste : l’Angleterre, la Belgique et le Portugal font offices de sérieux outsiders.

Le Portugal tout d’abord, champion d’Europe en titre (Eder likes it), sera à surveiller de près. En effet, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo, se sont qualifiés avec brio pour le mondial en Russie. Galvanisée par le premier trophée de son histoire, la sélection portugaise essaiera de recréer l’exploit.

L’Angleterre, maudite dans les compétitions internationales, tentera de briser la malédiction. L’équipe a été impressionnante lors des phases de qualifications.

Enfin la Belgique possède, sur le papier, un des meilleur onze d’Europe. Cependant, avoir de nombreux joueurs de talent ne garantit pas une bonne cohésion d’équipe. C’est ce que la Belgique n’a pas réussi à créer lors des deux dernières grandes compétitions.

A voir aussi : Reportage : le football est-il un art ?

Séquence émotion : les belles histoires à prévoir

Comme il n’y a pas de Coupe du Monde sans belles histoires, VL vous dresse un panorama des plus belles d’entre-elles, à suivre lors de ce mondial. Nous ne fournissons pas les mouchoirs, on préfère prévenir.

Les belles histoires collectives d’abord, avec la surprenante équipe islandaise. Ce petit pays qui avait fait rêver toute l’Europe du foot en éliminant notamment l’Angleterre en huitièmes de finale (2-1), pourrait remettre le couvert à l’échelle internationale, cette fois.

Le petit poucet de cette édition est l’Iran, participera pour la cinquième fois de son histoire à la Coupe du monde.

Individuellement, Essam-El-Hadari, le gardien égyptien, devrait entrer dans l’histoire en devenant le joueur le plus âgé qui participe à une phase finale de CDM, du haut de ses 44 ans.

Essam El-Hadary.

Et nos bleus dans tout ça ?

Après une campagne de qualification mitigée, l’équipe de France ira bien en Russie. Pour la première fois depuis 2006, ils n’auront pas à passer par la case des barrages (souvent périlleuse pour les Français).

Beaucoup de critiques fusent concernant le jeu produit par l’Équipe de France. La sélection de Didier Deschamps, pourtant composée des meilleurs joueurs d’Europe, pratique un football bien en deçà de ce qu’il serait possible d’imaginer avec les joueurs qui la composent. Elle est notamment critiquée pour le jeu produit, jugé (beaucoup) trop défensif par certains spécialistes. Cependant, il faut garder à l’esprit que les qualifications restent un exercice compliqué, avec beaucoup de matchs « pièges », très difficiles à aborder. Il n’est donc pas opportun de la juger. De plus, avant la Coupe du monde 1998, la France avait enchainé les prestations de très mauvaise qualité.  Didier Deschamps a huit mois pour préparer ses joueurs pour la compétition, dans laquelle ils devront figurer parmi les équipes favorites.

 

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