Emmanuel Macron l’avait annoncé en septembre 2018, lors de l’énonciation de son plan de lutte contre la pauvreté. Ici, le but est d’être en capacité d’offrir à tous les élèves des repas leur remplissant le ventre. « L’alimentation est un droit fondamental » selon le président de la République.
Et c’est donc 7 mois après que le gouvernement va mettre ses deux promesses en action. La secrétaire d’Etat aux solidarités et à la santé, Christelle Dubos, avec l’aide de son collègue Jean-Michel Blanquer, lancera dès le 17 avril « la cantine à 1 euro pour les familles ». Dans le cadre du « plan pauvreté », plus de 10 000 communes bénéficieront de ces repas.
Pourtant, le gouvernement ne peut pas fixer un tarif unique pour toutes les écoles. Ce dernier dépend des prix fixés par chaque commune. Ce qui est mis en place, c’est donc de permettre aux écoles de mettre en place un tarif ne dépassant pas un euro pour les familles les plus modestes, grâce à une incitation financière. Christelle Dubos a précisé que « les communes qui s’engagent recevront une aide de l’État de deux euros par repas, sachant qu’il coûte en moyenne 4,50 euros. Ça concernera jusqu’à 10. 000 communes”.
Par rapport aux petits-déjeuners, c’est un test, puisque toutes les modalités de mise en place ne sont pas déterminées. Des écoles volontaires de 8 académies sélectionnées y auront accès – dont Amiens, Toulouse, Montpellier. L’Etat aidera financièrement chaque établissement.