Pendant plus de quatre ans, Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand ont recueilli le témoignage de plus de 2 000 femmes de 50 pays différents à travers le monde. Un documentaire en est née : Woman.
Dans une ère ou le féminisme est plus fort que jamais, Woman s’inscrit dans la continuité de son époque. De plus en plus de scandales éclatent. A l’international, l’Amérique a brillé avec l’affaire Weinstein quand à nous, en France, nous avons eu notre Polanski national. Le mot d’ordre mondial que le film a bien compris est : donnez la parole aux femmes ! Et ils le font. Dans ce reportage, ce n’est pas moins de deux mille femmes qui ont témoignée.
Un film qui rappelle des problématiques actuelles
La principale problématique du reportage est : une femme dans le monde d’aujourd’hui. Pour répondre à cette dernière, pendant cinq ans plus de 2 000 femmes ont pris la parole. C’est dans un but de représenter au mieux la Femme – si tant est qu’il y en ai une – par la parole de celles qui sont les premières concernées. Les réalisateurs regrettent de n’avoir pu garder que cent femmes au montage. Ils ont tout fait pour rester le plus représentatif.
Dans Woman, on retrouve des femmes face caméra dans le but de créer un lien directement avec le téléspectateur. Ensuite, une par une, elle essaye de répondre à la problématique. Chaque réponse est différente et différemment construit. C’est le tour de force de se documentaire. Il arrive a montrer la diversité intense qu’il existe entre les Femmes.
Vers une libération totale de la parole féminine ?
Le documentaire met en évidence un fait pourtant simple mais qui méritait d’être souligné. Il y a un manque de représentation de la parole féminine. Ici je ne parle pas de dans les médias ou le cinéma de manière général. Non, c’est à l’échelle mondial qu’il y a un problème. Des œuvres comme Woman permettent d’amener la France, vers une libération de la parole féminine. C’est dans cet esprit que les reportages coupés au montage se retrouveront dans un livre ainsi qu’une exposition à La Vilette.
Le film est disponible dans les salles obscure depuis hier. Comme l’a dit Yann Arthus-Bertrand : « Quand on a des belles images, on a un bon film. » Donc si vous voulez aller voir de belles images sous un fond progressiste, foncez.
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