Pour ce nouveau numéro de Complément d’enquête, jeudi 3 décembre à 23h, France 2 s’intéresse au rôle de la République dans l’Islamisme
La date est symbolique. Le 9 décembre prochain, 115 ans jour pour jour après l’entrée en vigueur de la loi fondatrice de la laïcité en France, le gouvernement présentera un texte pour « conforter les principes républicains ». La formule est générale, mais le chef de l’Etat a désigné l’adversaire : « le séparatisme islamiste ». Ecole, mairies, associations : Complément d’enquête sur ces bastions de la République qui ont parfois tardé à identifier la menace.
Islamisme à l’école : le poids du silence
Pour l’émission de ce soir, les journalistes de complément d’enquête sont allés à la rencontre de professeur qui sont retournés en classe la peur au ventre après la mort de Samuel Paty. Depuis l’hommage national comment enseigner la laïcité dans ce contexte délétère ? Complément d’enquête revient sur la multiplication des atteintes aux principes de la laïcité et la remise en cause de la liberté d’expression au sein des établissements. Et pose les questions : « Comment contrer un discours religieux qui s’immisce dans les salles de cours ? », « l’Education nationale a-t-elle mesuré l’ampleur du problème ? » ou encore « les locataires de la rue de Grenelle ont-ils fermé les yeux sur la montée de l’islamisme ?«
Elus : le piège du communautarisme
Dans la deuxième partie, Complément d’enquête propose un reportage sur les détracteurs de Mélanchon qui se sont écriés « Islamo-gauchiste ! » après sa participation à la Marche contre l’islamophobie aux côtés du CCIF. Une Marche contre l’islamophobie qui a fait débat du fait de la participation du CCIF (Collectif contre l’Islamophobie en France) et des symboles utilisés par cette dernière. De la France Insoumise aux Républicains, enquête sur ces élus accusés de complaisance envers les islamistes.
Erdogan : jeu d’influences sur l’islam de France
Dans une troisième enquête, les journalistes reviennent sur le groupuscule turc d’extrême droite : les loups gris. Dissolu, depuis le 4 novembre, le groupuscule est décrit comme néo-fasciste, anti-grec, anti-kurde, anti-arménien ou encore antisémite et antichrétien. Mais cette dissolution ne ravie pas Recep Tayyip Erdogan, le président turc, qui exercerait une influence sur la diaspora en Europe grâce à se type de réseau. Dans son discours sur le séparatisme, Emmanuel Macron a ciblé sans le cité le président turc, faisant naître de nouvelles tensions entre les deux pays.
Complément d’enquête sur la nébuleuse Erdogan soupçonnée de faire de l’entrisme dans les instances musulmanes françaises et de promouvoir dans ses écoles hors contrat un enseignement peu compatible avec les valeurs de la République.
« Islamisme : la République a-t-elle fermé les yeux ? » un reportage à voir dans « Complément d’enquête », le jeudi 9 décembre à 23h00 sur France 2.