Ce soir, TF1 diffusera la première partie du final de la saison 4 de Balthazar. Et un conseil : ne ratez pas ce qui restera à date comme l’un des meilleurs épisodes de la série.
C’est quoi « Souviens-toi« , la première partie du final de la saison 4 ? Balthazar se voit confier une mission par Olivia, la responsable de l’IML. Partir dans un petit village sur des cas de vaches torturées et mutilées. Mais ce petit village n’est pas n’importe quel petit village : c’est celui où notre héros a grandit. Sur place, accompagné de Camille, il va retrouver une amie d’enfance, Camille, devenue policière … mais aussi ses parents. D’où vient l’hostilité qui semble exister entre Balthazar et ses parents ? Et quand on passe à un autre stade que des vaches mutilées et que les meurtres s’accumulent, la vérité pourrait apparaître bien plus terrible encore.
Le meilleur de ce que la série a produit depuis le début ! Comme ça, les choses sont posées. Ce n’est pas seulement le meilleur épisode final de la série (toujours très soignés en rebondissements depuis la saison 1), ce sont les meilleurs épisodes tout simplement (à date). Si depuis le début de la saison 4 et la résolution du meurtre de Lise, le fil de la série semblait être mis un peu de côté au profit du polar et des relations entre les personnages, il n’en sera pas de même dans cette saison. En plongeant le héros dans son passé, on va découvrir que les problèmes qui le traversent ne remontent pas uniquement à la mort de sa femme. Quelque chose dans le passé du héros est le point de départ de tout. Littéralement !
Dans les deux épisodes de cette fin de saison, l’ambiance se veut bien plus sombre qu’auparavant. A l’image du final de l’épisode 5 où il se réveille aux portes de la petite ville Enfer, ce final va être littéralement une descente aux enfers pour le héros de la série qui va toucher le fond bien plus fort qu’avec Maya en saison 3 (et pourtant, on pensait qu’il avait connu le pire). Cette fin de saison est même une redistribution totale des cartes pour toute la série dont on devine qu’elle ne sera pas la même en saison.
Niveau écriture comme mise en scène, c’est un travail remarquable qui a été accompli dans la manière dont la tension dramatique est amenée, d’abord dans la première partie dont la fin est vertigineuse, puis dans la seconde partie qui a un petit côté Profiler savoureux. Tomer Sisley y délivre d’ailleurs une partition remarquable, bouleversante même dans les dernières minutes de la série. Si nous n’avons jamais manqué de souligner le talent du comédien qui se donne corps et âme dans la série, il atteint ici un niveau inédit. C’est de cette manière que l’on peut dire que la série atteint son plus niveau qualitatif, proche de celui de la saison 5 de Profilage (dans laquelle Chloé aka Odile Vuillemin) « pétait » littéralement les plombs face à ses collègues.
En découvrant ces épisodes, on se demandait comment la série pourrait rebondir en saison 5. On espère seulement que les auteurs ne vont s’en sortir par une pirouette dont les séries françaises usent et abusent à savoir le « time jump » bien pratique. Il faut que la narration épouse et face corps avec les éléments semés dans ce final. Pour le bien de la série.