Après plusieurs jours de polémiques, le candidat de la République en marche et ancien conseiller d’Emmanuel Macron a retiré sa candidature aux législatives. Accusé et condamné pour violences conjugales, Jérôme Peyrat se retire.
La candidature de Jérôme Peyrat en Dordogne était au cœur d’une polémique. Suite à sa condamnation en 2020 pour violences conjugales, le candidat a préféré se retirer, il l’a annoncé mercredi après-midi.
« Une alliance de mauvaise foi »
Jérôme Peyrat dénonce une « alliance de mauvaise foi ». En retirant sa candidature l’ancien conseiller du Président explique : « j’entends que ma candidature aux élections législatives pourrait porter atteinte à ma famille politique. Je la retire ». Il souligne également sa condamnation et invite les électeurs à revenir sur les faits qui lui sont reprochés.
Pour rappel, Jérôme Peyrat avait été condamné en septembre 2020 à une amende de 3 000 euros avec sursis dans une affaire de violence envers une ex-compagne, ayant causé 14 jours d’ITT.
Dans le même temps, le délégué général de LREM, Stanislas Guerini était au micro de France Info et a déclaré « j’ai échangé avec Jérôme Peyrat ce jour, et nous avons convenu ensemble qu’il retire sa candidature ». Le délégué s’était exprimé sur la condamnation de Jérôme Peyrat : « c’est un honnête homme, je ne crois pas qu’il soit capable de violences sur les femmes ». Des propos qu’il a ensuite retiré en s’excusant et en ne remettant en aucun cas en cause la décision de la Justice.
Pour Jérôme Peyrat il s’agit de « l’alliance de la mauvaise foi, des raccourcis partisans et de la bonne conscience à peu de frais, amplifiée par des canaux digitaux où l’anonymat le dispute à l’ignorance des procureurs d’occasion, amalgame un épisode de ma vie sur lequel je me suis largement expliqué, avec une violence qui m’est totalement étrangère » t-il déclare dans un communiqué.
Un retrait que certains trouvent tardif, le maire de la Roque-Gageac parle plus d’un « manque d’appréciation » avec sa candidature.