À la uneActualitéInternational

Accord de Paris : la riposte s’organise aux Etats-Unis

trump : riposte s'organise

Jeudi 1e juin, Donald Trump a annoncé la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris. Depuis, les désaccords à l’international mais également dans son propre pays se multiplient. Villes, Etats, entreprises ; la riposte se fait entendre.

Donald Trump l’a annoncé jeudi dernier : les Etats-Unis sortiront bel et bien de l’accord de Paris. Par cette décision, le magnat de l’immobilier affranchit le deuxième pollueur mondial – derrière la Chine – de ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Or, les entreprises, Etats et villes des Etats-Unis ne semblent pas vouloir se conformer à la décision de leur président.

Parmi les exemples le plus frappants, celui de Pittsburgh. Cette ville devenue fameuse depuis le discours de Donald Trump, qui affirmait avoir été élu « pour représenter les citoyens de Pittsburgh, pas de Paris » n’a pas perdu de temps pour rappeler ses engagements écologiques. En effet, la ville a pour but d’atteindre 100% d’énergie renouvelable d’ici 2035.

De plus, le soir même de cette révélation, plusieurs Etats américains ont annoncé la création d’une « alliance pour le climat ». Elle rassemble aujourd’hui 12 Etats : la Californie, l’Etat de New-York, Washington, le Connecticut, Delaware, Hawaï, le Massachusetts, le Minnesota, l’Oregon, Rhode Island, le Vermont et la Virginie. Ensemble, ils représentent 97 millions d’habitants, soit 30% de la population des Etats-Unis.  Près de 200 villes et de nombreuses entreprises, parmi lesquels Apple, Amazon, Google ou encore Nike se sont également jointes à cette alliance.

« Les Etats, les villes, les universités et les investisseurs poursuivront des objectifs climatiques ambitieux »

Mais la résistance ne s’arrête pas là. Lundi 5 juin, le milliardaire et ancien maire de New-York Michael Bloomberg a remis à Antonio Guterres et à sa secrétaire pour le climat Patricia Espinosa une lettre signée par plus de 1000 organisations. Que ce soient des entreprises ou des autorités locales, toutes se disent prêtes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ils y expliquent alors qu’ « en l’absence de leadership de Washington, les Etats, les villes, les universités, les entreprises et les investisseurs – qui représentent un pourcentage important de l’économie américaine – poursuivront des objectifs climatiques ambitieux, travailleront ensemble pour prendre des mesures efficaces et pour s’assurer que les Etats-Unis demeurent un chef de fil mondial dans la réduction des émissions ».

Hawaï est par ailleurs, depuis aujourd’hui, le premier Etat à s’engager à respecter les promesses de l’accord de Paris. « En tant qu’Etat insulaire, nous sommes particulièrement conscients des limites de notre environnement naturel », a justifié David Oge, le gouverneur de l’archipel de 137 îles. De plus, il a signé deux projets de loi visant à faire d’Hawaï un Etat plus respectueux de l’environnement. Ainsi, il entend instaurer des mécanismes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et mettre en place un groupe de travail chargé d’identifier les pratiques agricoles pour améliorer la santé des sols.

Reste maintenant à savoir si les Etats américains seront en mesure de respecter l’objectif de l’accord de Paris, qui est de limiter l’augmentation des températures en dessous de 2°C d’ici 2100.

Lire aussi : Si les Etats-Unis sortent de l’accord de Paris, Elon Musk ne conseillera plus Donald Trump

Related posts
À la uneCinémaCulture

C'est quoi "Submersion", le carton surprise de Netflix ?

À la uneHigh TechInternational

Ce que les gens ont le plus cherché en 2025 sur Google

ActualitéFranceInternational

10 évènements les plus attendus en 2026

ActualitéSanté

Comment récupérer des repas trop lourds des fêtes ?

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux