L’administration du président américain Donald Trump a annoncé ce mercredi mettre fin au dispositif de protection des droits des étudiants transgenres. Dans la foulée, les ministères de la Justice et de l’Education ont annoncé dans un bref communiqué qu’ils « retiraient les recommandations sur l’accès à des installations non mixtes », comme des vestiaires ou des toilettes par exemple.
Une nouvelle qui provoque la colère des défenseurs des droits des minorités. La Maison Blanche a annoncé mercredi mettre fin au dispositif fédéral de protection des droits étudiants transgenres. Cette loi avait été mise en œuvre par l’ancien président Barack Obama. Elle permettait aux étudiants de se rendre librement dans les toilettes ou les vestiaires du genre auquel ils s’identifiaient. Une réforme qui avait été très contestée du côté de la droite chrétienne et des conservateurs. Ils craignaient « une multiplication des agressions dans les toilettes des femmes ». Ils avaient été jusqu’à amener l’affaire devant la justice.
La décision revient à nouveau aux Etats fédérés
Les ministères de la justice et de l’éducation ont publié dans un bref communiqué indiquant qu’ils retiraient « les recommandations sur l’accès à des installations non mixtes ». La décision revient donc à nouveau aux Etats Fédérés, qui peuvent individuellement conserver cette loi ou l’abroger. Mais avec la majorité conservatrice dans nombre d’en eux, cette loi devrait être majoritairement abrogée.
Après l’annonce faite par les deux ministères, la responsable du centre national pour l’égalité transgenre Mara Keisling a condamné cette décision. Elle l’a qualifie de « Dangereuse, mauvaise et fausse« .