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Affaire Bourdin : qui est la journaliste qui accuse l’animateur de RMC ?

C’est dans les colonnes de Mediapart que la journaliste concernée a choisi de se dévoiler : Fanny Agostini (Thalassa) a déposé une plainte pour tentative d’agression sexuelle contre Jean-Jacques Bourdin.

Depuis plusieurs, « l’affaire Bourdin » secoue le milieu médiatique et politique. On savait qu’une journaliste avait déposé une plainte de « tentative d’agression sexuelle » contre le journaliste de RMC pour des faits remontant à 2013. Dans Mediapart, elle a choisi de dévoiler son identité et il s’agit de Fanny Agostini (ancienne animatrice de la Météo et aux commandes de Thalassa jusqu’en 2019). La journaliste affirme que les événements se seraient passés à Calvi où l’animateur aurait tenté de l’embrasser de force à plusieurs reprises dans une piscine. Réussissant à se défaire de lui, il y aurait lancé une phrasé qui va la hanter longtemps : « J’obtiens toujours ce que je veux. » Elle précise même : « On m’avait dit qu’il fallait être très respectueux avec Bourdin, aller dans son sens, ne pas le heurter. Il pouvait faire et défaire des carrières« . L’enquête a été confiée par le parquet au commissariat du 16e arrondissement et une autre a lieu en interne dans le groupe Altice, propriétaire de RMC et BFMTV.

Dans la foulée de ces révélations, une autre journaliste est sortie de l’ombre pour dénoncer le comportement de l’animateur vedette de RMC. Sidonie Bonnec s’est aussi confiée à Mediapart qui réalise une enquête sur Jean-Jacques Bourdin. Ce qu’elle raconte remonte à ses débuts sur D8 en 2010 où elle rencontre Jean-Jacques Bourdin. Comme elle rêve de faire de la radio, elle lui en fait part. Si dans un premier temps, tout semble bien se passer, elle raconte que petit à petit, les choses s’orientent vers quelque chose qui n’a plus rien de professionnel quand l’animateur l’invite dans une maison à Calvi et lui demande de ne pas oublier son « maillot ». Comme la tournure ne lui convient pas du tout, elle ne donne pas suite, ne s’y rend. Celle qui devait occuper une chronique dans sa matinale n’aurait plus jamais eu de nouvelles de l’animateur.

On rappelle qu’à ce jour, l’animateur bénéficie de la présomption d’innocence tant qu’aucune condamnation n’est prononcée.

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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