Récent repreneur de l’équipe cycliste Euskaltel, Fernando Alonso a délimité les contours de son futur projet pour l’équipe basque et évoqué sa passion pour le vélo.
C’est un évènement qui en aura surpris plus d’un. Lundi dernier, le pilote de l’écurie Ferrari, Fernando Alonso, avait annoncé le rachat de l’équipe Euskaltel Euskadi à ses propres frais. Le but ? Sauver une formation promise à une faillite certaine et lui permettre de garder son statut World Tour. En marge du Grand Prix d’Italie qui s’est tenu ce week-end à Monza, Alonso a clarifié ses ambitions pour sa nouvelle équipe. « J’espère que nous pourrons créer une équipe solide, peut-être pas dès 2014, car, beaucoup de coureurs ne sont déjà plus disponibles, mais, en 2015, nous aimerions faire quelque chose de grand » a déclaré l’espagnol. Plus qu’un simple sauvetage financier, le pilote Ferrari entend bien faire d’Euskaltel une équipe compétitive. Fernando souhaite en effet lui faire bénéficier de sa connaissance pointue de la Formule 1. « Ce projet vise à unir les deux univers : la F1 peut s’inspirer du cyclisme en termes de sacrifice, de détermination, de discipline et de préparation, alors qu’à l’inverse le cyclisme peut profiter de l’expérience du monde de la F1 en ce qui concerne la communication, le marketing, l’organisation et le professionnalisme ».
Le cyclisme, son autre passion
En plus d’être un pilote hors-pair, Alonso est également un passionné de la petite reine. « Depuis l’enfance, j’ai toujours beaucoup aimé le cyclisme. J’en ai toujours fait aux entraînements, et par conséquent, le vélo a toujours fait partie de ma vie » a-t-il révélé. Le double champion du monde de F1 ne cache pas en effet son affection pour le vélo « Je n’ai jamais lâché ce sport ». Dans ces conditions, le rachat d’une formation cycliste – qui plus est espagnole – apparait comme une évidence pour celui que l’on surmon « el Toro de Asturias » (traduisez le taureau des Asturies).
Deuxième à 53 points de Sébastian Vettel au classement des pilotes, Alonso profitera de l’intersaison pour consacrer plus de temps à l’équipe basque, même s’il déléguera par la suite sa gestion à plus compétant que lui.
Crédit photo : Ed Jones – AFP