Après cinq ans d’absence, Amaury Leveaux fait son grand retour dans les bassins. Retour sur le parcours d’un sportif ambitieux, figure de la natation française.
Un palmarès prometteur
Sa carrière commence en 2003 à Glasgow, où il remporte deux titres de vice-champion d’Europe sur 100 m nage libre et 100 m papillon. Il dispute aussi les championnats de France seniors et remporte une médaille d’argent sur 50 m papillon à Saint-Étienne. Tout ça après avoir été sacré à plusieurs reprises champion de France junior.
Amaury est sélectionné pour la première fois en équipe de France en 2004. Il remporte ses deux premières médailles internationales en bronze, au sein des relais 4 × 100 et 4 × 200 m nage libre. Malgré un palmarès qui s’est élargi au fil des années, le quadruple médaillé olympique annonce qu’il prend sa retraite en 2013.« J’ai toutes les médailles. J’ai fait le tour de la natation. J’en ai parlé avec ma compagne, ma famille, j’ai pris le temps avant de prendre ma décision. C’est le moment de dire stop. »(Franceinfo)
Deux ans plus tard, Amaury Leveaux sort une autobiographie intitulée « Sexe Drogue et Natation ». Un livre confession qui fait beaucoup parler de lui. Le champion s’exprime sur les coulisses de son sport et l’envers du décor n’est pas toujours beau à voir. « Les amateurs de natation (…) seraient étonnés de découvrir tout ce qui se passe en coulisses » (Huffingtonpost) Lucien Gastaldello, membre de la FFN a condamné ses propos. « J’ai été chef de la délégation française des dizaines de fois. On a fêté des titres. Je commandais souvent du champagne, mais pas de cocaïne. S’il s’est passé quelque chose d’anecdotique, je ne comprends pas pourquoi il en fait une généralité. La natation n’est pas camée ! ».
La fin de la retraite
Amaury Leveaux créée la surprise en septembre 2018. Il annonce son retour à la compétition. Son objectif: remporter une médaille d’or sur 50m aux jeux olympiques de Tokyo. Pour l’atteindre, le champion de natation s’est entouré de Dave Salo, coach à l’Université de Californie du sud, un chef cuisinier et un cameraman. Une équipe complète pour un retour en force.
Même s’il n’a nagé que trois fois depuis qu’il est à la retraite, Amaury est confiant et ne pense pas vraiment avoir de concurrent français. «Il faut au moins que je passe la barre des 22 » pour aller à Tokyo, a-t-il évalué. Je risque d’être un peu juste pour les sélections des Mondiaux 2019 mais on verra bien je ne veux pas être méchant, mais il y a qui sur 50m en France ?» (L’équipe)
Pour le moment place à la préparation !