Abdallah El-Hamahmy, l’auteur de l’attaque à main armée au musée du Louvre, a refusé de répondre aux questions des policiers venus l’interroger. Il est toujours hospitalisé à l’hôpital Georges Pompidou alors qu’il s’était pris plusieurs balles dans l’abdomen lors de l’interpellation.
L’auteur de l’attaque à la machette refuse toujours de s’exprimer aux enquêteurs. Blessé sérieusement à l’abdomen après avoir été maitrisé par les militaires lors de l’attaque du musée du Louvre vendredi dernier, son état s’est nettement amélioré. Pour rappel, Abdallah El-Hamahmy avait agressé un militaire dans le Carrousel du Louvres, dans la matinée du vendredi 3 février. Il avait été maîtrisé par les militaires après s’être pris plusieurs balles dans l’abdomen.
Abdallah El-Hamahmy refuse de parler aux policiers
Ce dimanche 5 février, alors que son état est jugé stable par les médecins, le suspect a refusé de répondre aux questions des enquêteurs à deux reprises. D’autres auditions seront certainement prévues au cours de sa garde à vue, commencée samedi en fin de journée pour une durée maximum de 96 heures.
Le profil de l’agresseur reste flou
Si on sait qu’il s’agit d’Abdallah El Hamahmy, un Egyptien de 29 ans arrivé en France il y a une semaine avec un visa touristique, son profil reste flou. Notamment ses motivations. Le jeune homme menait visiblement une vie sans histoire. Il était diplômé en droit et cadre commercial. Aucun contact avec d’éventuels complices ou réseaux terroristes n’a été constaté pour l’instant. L’homme est arrivé en France le 26 janvier, depuis un vol en provenance de Dubaï. L’appartement de location et le billet pour le vol ont été réservé longtemps à l’avance.
Aucun signe d’appartenance à un groupe djihadiste dans son appartement
Lors d’une perquisition menée dans l’appartement en location, aucun signe d’appartenance à un groupe djihadiste. Seul quelques messages postés sur son compte twitter semble faire allégeance à l’Etat Islamique. Le père de l’assaillant affirme également que son fils n’avait montré aucun signe de radicalisation.