Cette fois, c’est parti ! L’épreuve de philosophie a ouvert le bal de cette édition 2017 du baccalauréat. Sujets de secours, retards et réactions, retour sur cette première journée d’examen.
Ils étaient des centaines de milliers à travers la France et l’outre-mer à plancher sur cette première épreuve écrite du baccalauréat ce matin à partir de 8 heures. Du côté des sujets, les élèves de la série scientifique ont dû répondre au choix à ces questions : « Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ? » et « Peut-on se libérer de sa culture ? », avec une analyse de texte de Foucault pour la série scientifique, « La raison peut-elle rendre raison de tout ? » et « Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ? » avec une analyse de texte de Hobbes pour la série économique et sociale, et « Suffit-il d’observer pour connaître ? » et « Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ? » avec une analyse de texte de Rousseau pour la série littéraire.
Des sujets qui semblent avoir pris la tête de nombreux candidats, qui n’ont pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux.
Un sujet « de secours » pour la série technologique
Les candidats au bac technologique ont dû quant à eux plancher sur un sujet dit de « secours ». D’après le ministère de l’éducation, une fuite aurait été découverte la veille de l’épreuve. Ce changement de dernière minute a entraîné des retards allant jusqu’à une heure dans certains centres d’examens. « L’impression des sujets de secours a pris du temps et a entraîné des retards pouvant aller jusqu’à une heure » précise-t-on au ministère de l’éducation. « Mais cela n’influe bien évidemment pas sur le temps dont dispose les élèves pour plancher sur leur épreuve ».
C’est finalement aux alentours de 9h30 que les candidats de la série technologique ont pu se pencher sur ces deux questions : « Y a-t-il un mauvais usage de la raison ? » et « Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? », avec une analyse de texte d’Émile Durkheim.