Au détour d’un dîner, Silvio Berlusconi, ex-premier ministre italien, a affirmé à qui voulait l’entendre que son ami Vladimir Poutine était prêt à lui offrir la nationalité russe et lui confier son ministère de l’économie. Une nouvelle qui semble ravir l’italien.
Alors que l’homme va approcher de ses 80 ans, Berlusconi est victime de sa passion pour les fêtes et la jeunesse. Il est relégué au second plan dans son propre pays. Il faut dire que ses différents mandats à la tête de l’Italie ne furent pas avides de scandales.
Au cours de sa carrière politique tout y passe: falsifications, faux bilan, fraude fiscale et caisses noires… En avril 2009, Berlusconi est montré du doigt pour avoir fêté l’anniversaire d’une jeune fille de 18 ans, anniversaire qu’ils auraient terminé ensemble. Silvio Berlusconi divorce alors de sa femme. En 2010 éclate le « Rubygate ». Une jeune fille raconte qu’elle passe ses soirée avec le premier ministre. Mais un détail fâche: elle est mineure. Ruby explique qu’elle aurait participé, contre rémunération, à des jeux érotiques organisés par le Cavaliere dans sa villa. C’est la première d’une longue série …
Le leader italien est ébranlé dans son propre camp politique, les scandales se multiplient, et les procès contre lui également. C’est l’affaire Mediaset qui aura raison de sa carrière politique. Cette compagnie italienne de télévision majoritairement, dont Berlusconi est le principal actionnaire est soupçonnée d’avoir détourné des fonds et publié de faux bilan afin de payer moins d’impôts en Italie. Après sa condamnation dans cette affaire, le Sénat décide, en 2013, d’exclure définitivement le Cavaliere.
Mais il semblerait qu’une nouvelle porte s’ouvre pour l’extravagant italien. Cette supposée invitation du dirigeant russe serait pour lui un moyen de revenir sur le devant de la scène politique tout en travaillant entre amis. Cette proposition fait rire dans la botte. Un éditorialiste a notamment écrit que ses réunions futures « se tiendraient après minuit dans la datcha de Poutine avec un groupe de jeunes femmes économistes ».