La sentence est tombée. Le mercredi 11 juin, la direction de Bouygues a fait part aux représentants de ses employés réunis en CE extraordinaire, le chiffre exact des suppressions d’emplois. 1516 emplois seront supprimés.
Un « plan de départ volontaire » est organisé mais certains salariés seront contraints de partir malgré leur envie de rester. Cette suppression arrive un an plus tard après la fin d’un précédent plan qui avait vu le départ de près de 600 salariés. Les employés les plus touchés sont dans la comptabilité, marketing, informatique. Les salariés travaillant dans les boutiques et la relation client (centres d’appels), devraient, eux être épargnés.
Le but de tous ces licenciements est de diminuer les coûts de l’entreprise car depuis l’arrivée de Free sur le marché en 2012, le troisième opérateur français montre des signes de faiblesse pour suivre la concurrence. Pour ce faire, Bouygues avait baissé ses prix mais cela n’a pas suffit. De plus, cette opérateur n’a pas réussi à racheter SFR. Son objectif est de modifier le modèle afin de s’adapter à la réduction de 30 % des prix moyens du mobile en deux ans. De surcroît, la direction va essayer d’économiser 300 millions d’euros d’ici 2016 pour relancer sa production.
Aujourd’hui, Bouygues Telecom a plus 600 de offres mobiles, héritage d’une époque où les nouveaux forfaits s’empilaient les uns sur les autres au fur et à mesure de leur lancement pour suivre la concurrence avec Orange, SFR et Free mobile.
Pour autant, il ne souhaite pas devenir totalement « low cost » et espère fidéliser sa clientèle en misant sur le service après vente et la relation client.