Hier soir, France 2 diffusait sa première (et dernière ?) cérémonie des Bravos d’or avec une réalisation qui a pour le moins étonné tout le monde.
Bravos d’or : récompenser ce qui fonctionne auprès du public
Alors que les 7 d’or ont disparu depuis longtemps et que l’on reproche souvent aux cérémonies d’être élitistes en ne récompensant jamais les succès public, France 2 voulait innover avec les Bravos d’or qui récompensaient tout ce qui avait marché cette année auprès du public. « Tout » est bien le premier problème de la soirée car cela donnait l’impression de ratisser très large et tout mélanger à voir le palmarès complet.
Le film : « Un p’tit truc en plus » d’Artus
Le disque : Les Enfoirés.
La chanson : « Petit Génie » de Jungeli.
Les Français les plus écoutés dans le monde : Ofenbach.
Le concert : Shaka Ponk.
L’émission radio : « L’After Foot » sur RMC.
La radio : France Inter.
Le podcast original : « Transfert ».
La fiction sur les plateformes : « Sous la Seine », de Xavier Gens, sur Netflix.
L’événement télévisuel : Thierry Reboul et Thomas Jolly pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Le divertissement télé : Les Enfoirés.
Le roman : « Un animal sauvage » de Joël Dicker.
La comédie musicale : « Starmania » mis en scène par Thomas Jolly.
La fiction télé : la série « HPI » sur TF1
La pièce de théâtre : « Le Cercle des poètes disparus »
L’humoriste : Alban Ivanov.
Le programme Web : « Kaizen » d’Inoxtag
La personnalité de l’année (vote du public) : Pierre Garnier
Et le public a visiblement été perdu par l’ambition de l’émission qui n’a réunit que 926 000 téléspectateurs, une catastrophe pour le service public. Mais toute la soirée, les spectateurs ont été dépassés par autre chose : la réalisation de l’émission.
Filmer de dos : une caméra en panne ou une expérimentation ?
Durant toute la soirée, animateurs comme invités étaient filmés de dos et ce qui était filmés était projeté sur un écran géant que les spectateurs comme les téléspectateurs ont regardé out le temps. Au delà du fait que la cérémonie était dans une salle de spectacle (Théâtre Marigny) sans jamais que les animateurs et invités ne se retrouvent face au public, de chez soit on a regardé la télé et un écran qui retransmettait l’émission. Pour comprendre le sens de la réalisation, il fallait lire l’interview du brillant réalisateur Gérard Pullicino à TV Mag présent sur le tournage : « Gérard Pullicino a voulu sortir de l’ordinaire et a ainsi enregistré la soirée en plan séquence avec une seule caméra. « Il n’y a aucune coupe. Nous voulons transporter les téléspectateurs à travers un grand écran pour avoir plus de fluidité », explique le réalisateur. Une nouveauté qui n’a pas été des plus simples à gérer pour l’animateur. «Habituellement, je joue beaucoup avec la caméra sur des regards, des petits silences. Là, c’était insupportable, je ne savais pas où regarder, je ne savais pas où était la caméra, je ne savais pas ce qu’elle filmait, je ne savais pas où j’étais.«
Avec près de 1,2 million de spectateurs en à peine deux ans, "Starmania" décroche le Bravo d’Or de la comédie musicale ! 🏆
— France tv (@FranceTV) January 1, 2025
👉 Suivez la cérémonie : https://t.co/9gAS9ZOlO1 ✨ #LesBravosdOr pic.twitter.com/Xt0fWMJAsm