Le candidat socialiste à la présidentielle du Brésil, en octobre prochain, est décédé dans un crash d’avion mercredi. Dilma Roussef a annoncée un deuil national de trois jours, ainsi qu’une suspension de la campagne.
C’est un terrible accident qui a eu lieu au Brésil en ce 13 aout 2014. Le candidat Socialiste pour la présidentielle, Eduardo Campos, est mort dans le crash de son avion, ce mercredi, alors qu’il était en pleine campagne. Le drame a eu lieu en fin de matinée, prés d’une zone résidentielle de Santos, au sud-est du Brésil. Les six personnes à bord avec Eduardo Campos, passagers et équipage compris, sont eux aussi mort sur le coup du crash. Le décès du candidat socialiste provoque la suspension immédiate de la campagne électorale en cours. C’est la présidente, Dilma Roussef, qui l’a décrété juste après les faits, tout comme un deuil national de 72 h.
Mauvaises conditions météorologiques
L’armée de l’Air a tout de suite indiqué dans un communiqué les raisons du crash. « Alors qu’il se préparait à atterrir, l’avion a repris de l’altitude en raison du mauvais temps. Tout de suite après, le contrôle aérien a perdu le contact avec l’avion ». Ces derniers vont ouvrir une enquête pour déterminer les raisons exactes de l’accident. L’avion était un jet Cessna 560 XL, l’avion de campagne de l’homme de 49 ans, père de cinq enfants. Un journaliste, le photographe officiel ou encore le chauffeur du candidat étaient dans l’avion de l’ancien gouverneur de l’État du Pernambouc.
Des images montrées à la télévision Globo News permettent d’apercevoir de nombreux débris de l’appareil et le toit d’un bâtiment détruit, et des divers incendies dans la zone.
Troisième choix des Brésiliens
Eduardo Campos, représentant du Parti socialiste, était donné troisième dans les intentions de vote selon les sondages, pour l’élection présidentielle d’octobre. Derrière Dilma Roussef (parti des travailleurs) et le social-démocrate Aecio Neves.
Il avait toute la confiance de son parti, qui a réagi rapidement à l’annonce de sa mort, « Nous avons perdu Campos quand le Brésil avait le plus besoin de son patriotisme, de sa compétence ». Tout comme la Présidente, qui a salué « un grand compagnon, tout le Brésil est en deuil, nous avons perdu un grand Brésilien ».
Eduardo Campos ne s’était pas lancé dans la campagne seule. Il avait choisi comme vice-présidente, l’écologiste Marina Silva, ancienne ministre de l’écologie, arrivée troisième de la présidentielle 2010 avec 19 % des voix. Le Parti socialiste pourrait s’appuyer sur elle pour terminer la campagne et soumettre sa candidature à la présidentielle.