Avec la sortie de Ça : Bienvenue à Derry, le préquel tant attendu de l’univers Ça de Stephen King, le voile se lève sur ce qu’était vraiment Pennywise/“Ça” avant d’être le clown cauchemardesque que le monde connaît.
La série Ça : Bienvenue à Derry est un préquel de la saga Ça (it) le roman culte de Stephen King. Mais aussi des films qui en ont été tirés. Elle débute en 1962, dans la ville fictive de Derry, Maine, et révèle des pans de l’histoire sombre et ancienne du mal qui ronge cette bourgade.
L’intrigue principale s’articule autour de disparitions d’enfants et d’événements surnaturels troublants. À l’arrivée d’une famille (les Hanlon) en ville, l’ambiance bascule : peur, tensions sociales, secrets du passé et menaces invisibles convergent.
Un groupe d’adolescents décide de mener l’enquête sur ces disparitions, tandis que d’anciens traumatismes et des flash‑backs remontent à la surface. La série explore l’histoire terrifiante de Derry, et remonte aux origines du mal. la créature surnaturelle connue sous le nom de Pennywise (ou “Ça”), révélant peu à peu comment la ville a été frappée, génération après génération, par une malédiction aussi ancienne que mystérieuse.
SPOILERS
Une chute céleste : l’arrivée d’un mal ancestral
Selon les légendes racontées par le peuple fictif Shokopiwah, des millions d’années avant l’apparition des premiers humains, une étoile tomba du ciel. À l’intérieur de cette étoile était emprisonné un esprit maléfique : Le Galloo. À l’impact, l’étoile éclata, libérant l’esprit sur Terre.
Dans l’épisode 4 de Bienvenue à Derry, la série explore le passé ancien de l’entité maléfique. À travers une vision provoquée par Dick Hallorann (grâce à ses pouvoirs psychiques). Il est un membre de la tribu indigène fictive Shokopiwah, nommé Taniel. Il raconte la légende de “Le Galloo”. Selon lui, l’entité est arrivée sur Terre “il y a des millions d’années” enfermée dans une étoile filante. C’est en réalité une météorite. À l’impact, la pierre se brise, l’esprit maléfique est libéré. Il commence à errer dans les bois, avant même l’apparition des premiers humains.
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La tribu décrit comment ses ancêtres ont récupéré un fragment de la météorite pour en faire une arme. Avant d’enterrer treize fragments autour de la forêt. Formant ce qui s’apparente à une “prison” mystique destinée à confiner l’entité. Ces piliers sacrés semblent être la clé qui lie l’entité à un territoire précis. Celui qui deviendra la ville de Derry, Maine. Cet épisode explique donc : d’où vient l’entité (origine cosmique / extraterrestre). Mais aussi comment elle a été initialement contenue et pourquoi elle reste ancrée à Derry.
Pennywise : pourquoi un clown ?
Dans l’épisode 7, la série remonte jusqu’en 1908 pour présenter Bob Gray non pas comme un nom mystérieux. Mais comme un homme de chair et de sang, clown itinérant “Pennywise the Dancing Clown”. Veuf et père d’une petite fille nommée Ingrid. On le voit dans un carnaval modeste, attristant, loin des paillettes d’un grand cirque. Mais attaché à sa fille, travaillant pour subvenir à leurs besoins. Après le spectacle, alors qu’il se repose derrière sa caravane, un enfant étrange aux yeux lumineux, l’entité maléfique déguisée, l’aborde en lui murmurant que les enfants sont attirés par lui.
Le garçon lui demande de l’aider à retrouver ses parents, et Bob, malgré ses réticences, le suit dans les bois… où il disparaît à jamais. On retrouvera plus tard un mouchoir ensanglanté à ses initiales, mais Bob Gray lui-même ne reviendra jamais. La série confirme alors que ce que l’on connaît comme “Pennywise” n’est pas un clown humain ordinaire, mais l’incarnation de l’entité. Bob Gray ayant été tué (ou “pris”) et son identité usurpée.
Pennywise : un humain de chair et de sang
Cette révélation a des conséquences profondes sur la mythologie de la saga. D’abord, elle humanise le monstre. Pennywise n’est plus qu’une créature abstraite, mais porte le visage et l’histoire tragique d’un homme réel. Un père, un homme brisé, ce qui rend la terreur encore plus personnelle et traumatisante. Ensuite, en faisant du costume de clown non un hasard mais un choix calculé.
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L’entité choisit un homme capable d’attirer les enfants, puis s’empare de son visage. La série met en lumière la nature manipulatrice et vicieuse du monstre. Ce n’est pas un simple tueur, mais un prédateur qui se dissimule derrière un masque familier pour piéger les innocents. Enfin, cela comble une zone d’ombre du mythe original (libre au départ sur la nature véritable de “Bob Gray”). En offrant notamment une origine “humaine plus surnaturelle”, sombre et tragique, qui enrichit la terreur d’un poids psychologique.
Ce qu’il reste mystérieux : entre mythe et interprétation
À ce jour, la réaction exacte de l’entité à ces fragments, la nature complète de ses cycles, et le nombre réel de ses “renaissances” restent en grande partie voilés. La série installe des légendes, trace des fondations, mais laisse ouverte la porte à d’autres rebondissements. Ce qui pourrait enrichir davantage encore le mythe de Pennywise.