Une série française d’action lancée sur Netflix ce 8 octobre ? Elle s’appelle Nero et c’est la bonne surprise de ce mois d’octobre.
En 1504, dans le sud de la France, Néro, assassin cynique et redoutable, doit protéger sa fille de 14 ans — accusée d’être la dernière descendante du Diable, celle qui doit provoquer la fin du monde. Père et fille s’engagent dans une aventure où, entre vengeance et rédemption, Néro devra choisir : sauver sa peau ou sauver sa fille.
Une série de cape et d’épée
Il est de ces projets que l’on ne voit guère arriver et qui se révèlent de bonnes surprises. C’est le cas de Néro, une série d’aventure et de cap et d’épée créée par Jean-Patrick Benes, Allan Mauduit, Martin Douaire et Nicolas Digard, mise en scène de Allan Mauduit et Ludovic Colbeau-Justin. Nero est une histoire entre le western, le cape et l’épée et le film de genre portée par un casting assez solide : Pio Marmaï, dans la peau de Néro, Alice Isaaz, Olivier Gourmet, Camille Razat, Louis-Do de Lencquesaing, Yann Gael et Tom Leeb, Lili-Rose Carlier Taboury est Perla, la fille de Néro et enfin Olivier Gourmet,
Néro renoue avec un genre qui a fait les belles heures de la télévision et du cinéma à savoir le cape et l’épée, remis au goût du jour par le succès des Mousquetaires ou de Monte-Cristo. La série est cependant modernisée, avec un soupçon de western, un humour bien placé et de nombreuses références.

Néro : faut-il visionner la série ?
Néro est à n’en pas douter une très bonne série française, notamment dans le flot de celles proposées par Netflix. En renouvelant une écriture parfois vieillotte de la série d’aventure en costume made in France, elle parvient à lui donner un vrai souffle épique, malgré une rapidité dans le déroulé de la saison qui ne permet pas d’aller aussi loin qu’on le voudrait dans le développement des personnages. Grâce à un humour pince sans rire redoutable, un Pio Marmaï qui cabotine juste ce qu’il faut, et des scènes d’action impressionnante qui renonce à une certaine violence graphique, Néro se révèle une très agréable surprise avec son côté BD pop complètement assumé. La réalisation est belle et enlevée et elle permet de proposer au public un grande et belle histoire d’aventure.
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Mais au delà de l’aspect visuel indéniablement réussi, la série peut se vanter aussi d’une écriture maîtrisée où la mythologie se construit sous nos yeux, épisode après épisode, de manière certes assez classique mais qui réussit à poser les banses d’un univers complexe. La partie fantastique et la mystérieuse prophétie entourant les personnages donne juste ce qu’il faut de fantasy à la série pour satisfaire les amateurs du genre. On aimerait qu’elle pousse davantage les curseurs car la série a ce qu’il faut pour ça sous le pied mais le format court de saison n’aide sans doute pas.
Mais à l’issu des 8 premiers épisodes, la promesse d’une suite qui emmènerait la série sans doute plus vers un univers à la Dar l’invincible que Les 3 mousquetaires, ne peut que nous réjouir, si tant est que Netflix lui accorde une suite. On plaide pour tant c’est une très agréable surprise avec son héros comme on les aime et son héroïne jouée par Alice Isaaz qui prend importance et consistance à mesure que la série n’avance, gage de grandes et belles choses pour l’avenir de la série.
