Il revient avec « une nouvelle version » : Frank Drebin est de retour avec The Naked gun « pour sauver le monde ». Mais ça vient d’où cette franchise ?
« The Naked Gun » (Y’a-t-il un flic… ») est une série de films comiques qui a marqué les années 1980 et 1990 par son humour parodique et son style unique. Créée par les comiques Jim Abrahams, David et Jerry Zucker, elle a débuté avec « The Naked Gun: From the Files of Police Squad! » en 1988, suivi de deux autres films : « The Naked Gun 2½: The Smell of Fear » en 1991 et « The Naked Gun 33⅓: The Final Insult » en 1994.
Une franchise « dingue »
L’originalité de la saga réside dans son humour absurde et ses nombreux gags visuels, souvent basés sur des jeux de mots et des références à la culture populaire. Les films se moquent des genres cinématographiques classiques, notamment les polars et les films d’action, en prenant les clichés de ces genres pour les transformer en situations comiques. Leslie Nielsen, avec son expression sérieuse et son timing comique impeccable, a su incarner à merveille ce détective maladroit, ajoutant une dimension humoristique qui a fait le succès de la franchise.
Le personnage principal de la saga est l’inspecteur Frank Drebin, interprété par l’acteur canadien Leslie Nielsen. Drebin est un policier maladroit et souvent inaptes qui se retrouve embroilé dans des intrigues criminelles tout en tentant de remplir ses devoirs, ce qui entraîne une série de situations comiques et de quiproquos. Grâce à son jeu d’acteur unique et à son timing comique, Nielsen a su donner vie à un personnage emblématique, mêlant naïveté et bravoure dans des moments hilarants.
Des suites encore plus WTF…
L’originalité de « The Naked Gun » réside dans son mélange de comédie physique, de jeux de mots et de références à la culture populaire. Les films s’attaquent non seulement aux clichés des films policiers, mais aussi à des thèmes plus larges, tels que le monde du spectacle et les dérives de la société. La saga est connue pour ses nombreux gags visuels et ses répliques mémorables, qui sont devenus des classiques du cinéma.
Le succès de ce premier film a ouvert la voie à plusieurs suites, chacune continuant d’explorer les aventures de Frank Drebin dans un style toujours plus débridé. « The Naked Gun 2½: The Smell of Fear » suit Drebin alors qu’il essaie de déjouer un complot visant à kidnapper un scientifique important. Ce film s’est distingué par sa capacité à combiner satire et comédie dans des situations de plus en plus farfelues.
Le troisième et dernier opus, « The Naked Gun 33⅓: The Final Insult », parodie la thématique des menaces terroristes, impliquant Drebin dans un complot qui vise à faire sauter la cérémonie des Oscars. Bien qu’étant le plus critiqué des trois, il a maintenu l’esprit humoristique des précédents films et a offert des scènes mémorables en accordant une attention particulière au détail et à la satire.
L’impact de « The Naked Gun » sur la comédie a été considérable, influençant de nombreuses œuvres qui ont suivi dans le genre de la comédie parodique et du thriller policier. Les films ont acquis un statut culte au fil des années, et les performances de Leslie Nielsen sont souvent citées comme des exemples de l’art du jeu comique.