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Citygo, un nouveau UberPoP ?

Cette application met en relation des conducteurs et des passagers pour partager des trajets. Le ministère des Transports s’est saisi du problème car il y voit un possible écart de la loi.

Déjà près de 600 000 personnes utilisent l’application depuis son lancement, il y a un an. Elle facilite l’entraide des habitants qui se déplacent dans les mêmes quartiers. Tant que ce service reste une plateforme de covoiturage, la pratique reste légale. Mais si l’application embauche des chauffeurs professionnels, là c’est l’illégal.

Or des chauffeurs de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) reprochent à des conducteurs de Citygo de multiplier les trajets et les parcours. Le ministère des Transports a donc demandé à l’application « de faire cesser toute pratiques illégale ». Il a même ajouté que « tout conducteur qui dépasserait le cadre du covoiturage serait passible de sanctions » tout comme « le dirigeant de cette application serait passible de sanctions pénales ».

Lundi 4 février, des chauffeurs de VTC ont manifesté devant le siège de Citygo, situé à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Patrick Robinson, le fondateur de l’application « s’est engagé à arrêter le temps de bien recentrer l’activité sur le covoiturage ».

Pour rappel, Citygo n’est pas la première plateforme a suscité la colère des chauffeurs de VTC. Uber avait dû fermer son service UberPoP.

L’été dernier, Citygo a levé 800 000 euros de fonds pour se développer dans les grandes villes françaises à Paris, Lille, Lyon …

 

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