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Avant La La Land, nos 10 comédies musicales cultes (Partie 1)

Avant la sortie de La La Land nous revenons sur 10 comédies musicales américaines incontournables, de Chantons sous la pluie à The Blues Brothers.

Le 25 janvier La La Land avec Ryan Gosling et Emma Stone et réalisé par le prodige Damien Chazelle (Whiplash) arrive sur nos écrans auréolé de nombreux prix et nominations et d’un bouche à oreille dithyrambique. L’occasion de revenir en deux parties sur 10 comédies musicales américaines qui ont marqué leur temps et rythmées nos vies de la plus culte à la plus grisante, en passant par la plus délicieusement décadente… Touch-a touch-a touch-a touch me…

La plus culte : Chantons sous la pluie (1952)

De Gene Kelly, Stanley Donen avec Gene Kelly, Debbie Reynolds, Donald O’Connor, Cyd Charisse

Mais c’est quoi déjà… Chantons sous la pluie ? Don Lockwood et Lina Lemont forment le couple star du cinéma muet à Hollywood. Quand le premier film parlant sort, tous deux doivent s’accommoder et tournent leur premier film du genre. Si Don maîtrise l’exercice, la voix désagréable de Lina menace le duo. Kathy, une chanteuse, est engagée pour doubler la jeune femme mais celle-ci devient un obstacle entre Don et Lina ce qui n’est pas du goût de cette dernière.

Pour tous les amateurs de comédies musicales, Chantons sous la pluie est certainement la référence absolue. Drôle, intelligent, évoquant avec humour le passage du muet au parlant et alignant les chorégraphies inoubliables, le film réalisé par Gene Kelly et Stanley Donen est un véritable concentré de bonne humeur. Du mythique Singin’in the rain en passant par le virevoltant Good morning ou l’inoubliable Make em’laugh, l’œuvre aligne les titres phares de la MGM avec bonheur et fantaisie. Enchanteur, Singin’in the rain ne souffre d’aucun défauts, rarement un film aura tutoyé la perfection avec autant d’insolence. Gene Kelly au sommet de son art, secondé par un Donald O’Connor virevoltant et une charmante Debbie Reynolds, un trio magique et survolté, un concentré de talents au service d’un scénario tout en finesse et de tableaux musicaux d’une telle virtuosité qu’ils ont traversé le temps sans vieillir ! Singin’in the rain reste définitivement le film préféré des amoureux de la comédie musicale.

La plus « on laisse pas bébé dans un coin » : Dirty Dancing (1987)

De Emile Ardolino avec Jennifer Grey, Patrick Swayze, Jerry Orbach

Mais c’est quoi déjà… Dirty Dancing ? Eté 1963. «Baby» Houseman vient d’avoir 17 ans et passe le mois d’août en famille dans un village de vacances de l’Oregon. Un soir, elle découvre le local d’un groupe de danse formé par les animateurs du village. L’ambiance est électrique, les couples se contorsionnent sur les rythmes lourds et syncopés d’un classique du Rythm’n Blues. Cette danse, sensuelle, provocante, c’est le «Dirty Dancing». Pour Baby, c’est à la fois fascinant, terrifiant et délicieusement grisant.

Ah Dirty Dancing… Légèrement puritain et tellement consensuel avec sa mise en scène paresseuse et son scénario un peu tarte et totalement cliché… Oui mais… oui mais il y a la BO et ses tubes éternels comme The Time of my life… les chorégraphies de Kenny Ortega (futur Monsieur High School Musical), la révélation Patrick Swayze tout en virilité et quelques répliques cultes qui aujourd’hui feraient rire ou hurler n’importe qui mais qui ont marqué toute une génération de fans… (« On ne laisse pas Bébé dans un coin… » « Ne cours pas après ton destin comme un cheval sauvage »). Dirty Dancing c’est le film d’une époque, où le niais redevient romantique et transforme un téléfilm gentillet en œuvre culte… et malgré tous ses défauts, on ne peut s’empêcher d’aimer Dirty Dancing… le cinéma est parfois incompréhensible.

La plus grisante : Grease (1978)

De Randal Kleiser avec John Travolta, Olivia Newton-John, Stockard Channing

Mais c’est quoi déjà… Grease ? A la fin des vacances d’été, les amoureux Danny Zuko et Sandy Olsson, une jeune Australienne de bonne famille, doivent se séparer. A son retour au lycée Rydell, le jeune homme retrouve sa bande, les T-birds, blousons de cuir et cheveux gominés. Les parents de Sandy ayant décidé de s’installer aux Etats-Unis, la demoiselle intègre la même école… Passée la surprise des retrouvailles et pour faire bonne figure devant ses copains, Danny adopte une attitude désinvolte qui laisse la jeune fille totalement désemparée. Sandy rejoint alors les Pink Ladies, le pendant féminin des T-Birds. S’ensuit un jeu du chat et de la souris entre les deux tourtereaux, le tout rythmé par les événements de leur vie de lycéens…

Les années 50, des loubards, des courses de voitures, de la gomina, des permanentes, de l’amour, des chansons, et surtout, John Travolta… Kitsch et culte grâce à une bande-son inoubliable et à un duo d’acteur mythique. Certes, le scénario frôle le zéro absolu, et la réalisation ne brille pas par son originalité, mais l’énergie du film, l’ambiance survoltée, le charme rafraichissant et naïf de l’ensemble emporte l’adhésion. Et malgré tous ses défauts, Grease traverse le temps à grand coup de Summer nights et de You’re the one that I want et continue génération après génération à conquérir un nouveau public…

La plus Disney : Mary Poppins (1964)

De Robert Stevenson avec Julie Andrews, Dick Van Dyke, David Tomlinson

Mais c’est quoi déjà… Mary Poppins ? Rien ne va plus dans la famille Banks. La nurse vient de donner ses huit jours. Et ni M. Banks, banquier d’affaire, ni son épouse, suffragette active, ne peuvent s’occuper des enfants Jane et Michael. Ces derniers passent alors une annonce tout à fait fantaisiste pour trouver une nouvelle nurse. C’est Mary Poppins qui répond et apparaît dès le lendemain, portée par le vent d’Est. Elle entraîne aussitôt les enfants dans son univers merveilleux. Un des plus célèbres films de la production Disney.

Chez Disney il y a les classiques et les chefs d’œuvres. Dans les années 50 et 60, nombreux ont été les longs métrages live, de L’île au trésor en passant par Davy Crockett, 20000 lieues sous les mers, Un amour de coccinelle ou L’espion aux pattes de velours. Mais un film surpasse toutes les productions de cette époque par sa magie, sa poésie, sa bonne humeur et ses effets visuels, et c’est sans aucun doute Mary Poppins (oui d’accord, dans un autre genre 20000 lieues sous les mers est un grand film…). Bref, grâce aux personnages de P.L. Travers, à la musique des frères Sherman et à l’interprétation de Julie Andrews et Dick Van Dyke, c’est un petit miracle de fantaisie qui arrive sur nos écrans cette année là. Une suite est prévue pour 2018… oui, c’est une larme qui coule sur ma joue…

La plus joyeuse : La Mélodie du Bonheur (1966)

De Robert Wise avec Julie Andrews, Christopher Plummer, Richard Haydn

 Mais c’est quoi déjà… La Mélodie du Bonheur ? Un veuf va voir sa tranquillité terriblement menacée par le charme d’une gouvernante engagée pour veiller sur sa nombreuse progéniture.

Un classique des rediffusions télé du soir de Noël.  Mais surtout une des plus belles comédies musicales du siècle passé, un concentré de bonne humeur mené avec enthousiasme par une Julie Andrews rayonnante. Oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur en 1966, La mélodie du bonheur se paya même le luxe lors de sa sortie de dépasser Autant en emporte le vent en nombre d’entrées. Triomphe mérité pour un film brillant, véritable hymne à la joie, réalisé avec finesse et sensibilité par Robert Wise, à qui l’on doit également West Side Story. Un film à regarder en famille pour laisser à vos enfants de magnifiques souvenirs… (Et entendre dans sa tête pendant des mois… do, le do, il a bon do…)

A écouter aussi: Spéciale Musicals et Broadway dans La loi des Séries #102

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