Voilà presque 50 ans que le comédien et expert en art martiaux est décédé de manière mystérieuse, retour sur la vie de cet artiste légendaire
Une mort mystérieuse
A seulement 32 ans, le grand combattant Bruce Lee décède subitement. A l’époque en 1973, les autorités sanitaires chinoises concluent à un œdème cérébral. Plus récemment une étude parue dans Clinical Kidney Journal a apporté de nouvelles raisons sur l’origine de sa mort. Bruce Lee serait mort à cause d’un dysfonctionnement rénal, ou plutôt une incapacité de ses reins à éliminer l’excès d’eau. Le terme exact est l’hyponatrémie, une faible concentration de sodium dans le sang, causée par une présence excessive d’eau ou de liquide dans le corps. Une raison qui semble la plus proche de la vérité, quand on sait que le shifu suivait un régime de boissons à base de fruits et d’eau, qu’il fumait du cannabis, et souffrait de multiples blessures qu’il soignait avec diverses médicaments.
La soif du combat
Né Lee Jun fan en 1940 à San Fransisco, Bruce Lee passe toute son enfance et son adolescence à Hong Kong avec sa famille. Il apprend dés ses 13 ans le Kung fu qui ne le quittera plus jamais. Enfant il est perturbateur et ne tarde pas à trainer dans la petite délinquance. Il se bat beaucoup et devient connu des forces de police. Sa mère décide donc de l’envoyer aux Etats Unis pour qu’il obtienne sa nationalité américaine et qu’il échappe au carcan de la mafia Hongkongaise. Là-bas, il travaille dans le restaurant d’un ami de son père, et progressivement se passionne pour la philosophie qu’il étudie à l’université de Washington. Il fait la rencontre de sa femme en lui donnant des cours des Kung fu, se marrie à Oakland en 1964 et obtient deux enfants.
Un professeur et un créateur
Bruce Lee enseigne assez vite les arts martiaux, il a une vingtaine d’années et perfectionne son art en créant le « jun fan gung-fu », un genre de kung fu fondé essentiellement sur le wing chun. Il ouvre alors son école et ses nouvelles technique d’enseignement sont critiquées par les grands maitres. Un d’entre eux le maitre Wong Jack-man le défia, avec comme gage que Bruce Lee ferme son école si ce dernier perd contre lui au combat. Le résultat du combat n’a jamais été clarifié. Quoi qu’il en soit suite à ce défi, Bruce Lee fait du bruit. Son école devient populaire et ce maitre du Kung fu invente un nouvel art du combat : le jeet kune do, qui a pour but de mieux s’adapter au combat de rue, il emprunte de nombreuses facettes d’autres arts martiaux comme le judo, la lutte, la savatte, la box thaï et anglaise. Il est aujourd’hui enseigné aux forces spéciales américaines.
Le cinéma, nouvel éclat
Sa réputation ne tarde pas à attirer l’oeil des producteurs d’Hollywood. Lui qui a fait du théâtre, il rêve d’une carrière sur grand écran. Ainsi, il obtient le rôle de Kato dans la série Le Frelon Vert en 1965. Ensuite sa rencontre avec Raymond Chow le fera décrocher le premier rôle de Big Boss, dans lequel il incarne un jeune immigré confronté à la mafia locale en Thaïlande. Puis c’est le décollage avec La fureur de vaincre en 1972, dans lequel il joue et qu’il chorégraphie. Puis il enchaine la même année avec la fureur du dragon, qu’il écrit, réalise, chorégraphie et dans lequel il joue. Le succès pointe alors le bout de son nez et il devient très vite une star de son époque avant ses 30 ans.