En 2025, le luxe mondial représente près de 430 milliards d’euros, dynamisé par une demande croissante de Millennials et consommateurs asiatiques. Le nombre de candidatures grimpe à 120 par poste dans les grandes maisons, où une évolution se fait sentir : la moitié des fiches de poste réclament aujourd’hui une double expertise, mêlant savoir-faire métier et digital. À l’heure où les compétences évoluent, quelles stratégies adopter pour intégrer durablement le secteur ?
Luxe : l’exigence d’un double profil
Plus de 50% des offres d’emploi dans le luxe exigent désormais une double compétence, combinant culture des codes du luxe et maîtrise des outils digitaux, reflétant l’évolution des besoins dans un secteur où tradition et innovation doivent coexister. Selon une étude BCG 2023, 70% des consommateurs de luxe privilégient les maisons engagées en RSE, illustrant combien l’exigence en matière de durabilité et d’éthique devient centrale. Le professionnel attractif est donc celui qui peut piloter une stratégie omnicanale, analyser des données clients tout en connaissant intimement l’histoire et le savoir-faire des maisons, dans un contexte international et multiculturel.
Au-delà des compétences techniques (hard skills), les soft skills—compétences comportementales—jouent un rôle tout aussi crucial. Dans un secteur où chaque interaction se doit d’être une expérience unique, l’empathie permet de comprendre les besoins profonds d’une clientèle exigeante et diverse, tandis que la créativité stimule l’innovation constante indispensable à la différenciation des marques. L’adaptabilité culturelle et la gestion du stress sont également déterminantes dans un univers en perpétuelle mutation et sous pression, notamment lors d’événements d’envergure ou de lancements de produits. Cette combinaison de compétences techniques et de savoir-être constitue une exigence nouvelle que les maisons de luxe valorisent de plus en plus dans leurs recrutements, consciente que la réussite commerciale repose sur une intelligence émotionnelle aussi fine que la maîtrise des outils digitaux.
L’importance des formations spécialisées dans le luxe
Selon le Comité Colbert, 85 % des maisons de luxe font face à des difficultés de recrutement, avec environ 20 000 postes à pourvoir dans les métiers d’excellence en France. L’essor des formations spécialisées dans le luxe répond donc à une nécessité clairement exprimée par les industriels et les grandes maisons. C’est dans ce contexte que les écoles comme Sup de Luxe, l’ESG, l’IFM ou l’ESSEC repensent en profondeur leur offre pédagogique, en lançant notamment de nouveaux cursus afin de mieux préparer les étudiants à la diversité et à la technicité croissantes des métiers du secteur.

Parmi elles, Sup de Luxe se distingue avec son Global MBA Exécutif en Leadership du Luxe, qui met l’accent sur le management stratégique, la digitalisation et la durabilité. « Nous formons des leaders capables d’anticiper les mutations du secteur, d’innover tout en respectant les racines du luxe », résume Marta Marcheva, directrice de Sup de Luxe avant de poursuivre en alertant que, malgré le glamour apparent, le luxe présente une réalité exigeante, souvent méconnue par les jeunes entrants : “Les jeunes ont souvent une vision idéalisée portée par les réseaux sociaux. Or, travailler dans le luxe demande rigueur, patience et sens du détail. »
Réseau et rayonnement dans le luxe : Comment choisir son école à l’heure de la concurrence mondiale ?
La compétition entre les écoles de luxe, aujourd’hui, ne se joue plus uniquement sur la qualité de l’enseignement, mais surtout sur leur capacité à relier les étudiants au marché international. Avec l’afflux de profils venus du monde entier, comme l’attestent certaines formations de luxe où plus de 75 % des inscrits sont étrangers, la sélection d’une école repose de plus en plus sur la solidité du réseau d’alumni, les partenariats professionnels et les expériences internationales proposées. Pour répondre à cette réalité, les institutions françaises sont amenées à étoffer leur offre anglophone et à multiplier les dispositifs d’immersion en entreprise, tout en favorisant les liens avec les grandes maisons du secteur. Désormais, choisir son école de luxe, c’est donc évaluer la capacité d’un établissement à ouvrir des portes : stages, mentorat, insertion professionnelle à l’étranger et dynamique de la communauté d’anciens sont devenus des critères essentiels qui transforment le diplôme en véritable passeport pour l’indust rie du luxe.
L’ouverture du bachelor Luxe en anglais à Sup de Luxe, accessible dès la première année et conçu pour immerger les étudiants dans un environnement multiculturel et professionnalisant, illustre cette mutation stratégique. Ce cursus permet non seulement de préparer une carrière internationale, mais aussi de s’appuyer sur un vaste réseau de 4 000 diplômés et de multiplier les rencontres professionnelles avec des acteurs majeurs du secteur du luxe.