Un rapport de l’ONU a estimé à 65,4 millions de tonnes le quantité de déchets électroniques produite chaque année. Ces détritus qui envahissent les pays pauvres de la planète (notamment l’Afrique) ne seront pas recyclés…
Mais enfin une solution semble se profiler. Une équipe de recherche de l’université de l’Illinois aurait trouvé la solution en créant une puce électronique 100% biodégradable qui pourrait se dissoudre instantanément. Il n’est pas question de mauvaise qualité ou d’avoir un composant friable. Ce composant a été pensé de manière à avoir d’excellentes propriétés, et il pourrait être mis en place sur tous les appareils électroniques allant des téléphones aux téléviseurs en passant par les ordinateurs.
La contrainte était simple : il fallait que les composants soient biocompatibles, solubles dans l’eau et qu’ils ne comportent pas le moindre danger pour l’environnement. Pour y arriver, l’or et l’argent ont été remplacés par du magnésium. Les composants sont fixés et entourés par de la soie très fine. Le résultat est une puce fonctionnelle et biodégradable.
La défense et la médecine intéressée
La défense américaine s’est tout de suite intéressée à cette innovation. Pourquoi ? Parce qu’elle pourrait faire disparaitre des éléments compromettants. Une radio oubliée sur un champ de bataille pourrait être détruite à distance par un simple signal.
La médecine, elle, espère pouvoir implanter des composants électroniques dans le corps humain. Et par une simple injection d’un produit non nocif, les composants se dissoudraient dans le corps humain sans aucunes conséquences.
Lors du test final de la conception, une souris a reçu à l’intérieur d’une plaie des doses de produits à intervalles réguliers grâce à un implant électronique. Cet appareil a disparu au bout de 3 semaines.