Le 18 janvier 2017 Vin Diesel sera à l’affiche de xXx : Reactived, un film d’action de D.J. Caruso. Retour sur 3 films marquants de sa carrière.
De la voix du Géant de fer à celle de Groot, en passant pas moult Fast and Furious, un second rôle remarqué dans Il faut sauver le soldat Ryan, la saga Pitch Black et xXx, Vin Diesel est devenu l’une des stars du cinéma d’action, le Schwarzenegger des années 2000, tout en muscles et en grognements. N’obtenant que très peu de rôles au début de sa jeune carrière, l’acteur n’a pas hésité à réaliser lui-même un court métrage, présenté au festival de Cannes en 1995 suivi deux ans plus tard d’un long métrage, le sympathique Strays qui lui a permis de décrocher un petit rôle chez Steven Spielberg. Alors que la suite du spectaculaire XxX arrive sur nos écrans le 18 janvier, c’est l’occasion d’un petit coup de projecteur sur trois films qui ont construit la carrière de Vin Diesel.
Il faut sauver le soldat Ryan – 1998
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Tom Hanks , Matt Damon, Tom Sizemore, Vin Diesel, Barry Pepper…
Mais c’est quoi déjà Il faut sauver le soldat Ryan ? : Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l’espace de trois jours. Pendant que l’escouade progresse en territoire ennemi, les hommes de Miller se posent des questions. Faut-il risquer la vie de huit hommes pour en sauver un seul ?
Il faut sauver le soldat Ryan est un tournant dans la vie de Vin Diesel. Alors qu’il peine à obtenir des rôles au cinéma, Steven Spielberg écrit spécialement pour lui le rôle d’Adrian Caparzo après avoir découvert Strays, un film réalisé et interprété par l’acteur. Si le personnage offert par Spielberg à Vin Diesel n’est pas le plus important du film, il est suffisamment fort pour que l’acteur se fasse remarquer, il faut dire qu’avec Il faut sauver le soldat Ryan, Steven Spielberg nous montre l’horreur des combats, la peur, la douleur…. Difficile de ne pas ressortir horrifié par le spectacle de la barbarie humaine reconstitué avec un réalisme saisissant par le réalisateur. Et si le film est parfois un peu trop patriotique, il n’en reste pas moins une œuvre indispensable sur la seconde guerre mondiale, le complément idéal au Jour le plus long, après la leçon d’histoire, la réalité des combats. Du grand Spielberg.
Pitch Black – 2000
Réalisé par David Twohy
Avec Vin Diesel, Radha Mitchell, Cole Hauser
Mais c’est quoi déjà Pitch Black ? : Un vaisseau spatial transportant une quarantaine de civils est percuté par une météorite et se crashe sur une planète inconnue. Les membres de l’équipage périssent dans l’accident, à l’exception de Fry, une jeune pilote, et de quelques survivants. Parmi eux, un imam et ses disciples, un antiquaire, une géologue, une adolescente, le chasseur de Johns et Riddick, un criminel endurci en cours de transfert vers sa prison. Alors que le petit groupe tente de s’organiser sous un climat aride de jour perpétuel dominé par trois soleils, ils découvrent qu’une éclipse va bientôt frapper la planète, permettant à de monstrueuses créatures nocturnes de se mettre en chasse…
Si Il faut sauver le soldat Ryan a permis à Vin Diesel de se faire remarquer, c’est Pitch Black qui le révèle définitivement au grand public, un an avant l’explosion Fast and Furious. Série B musclée et inventive, teinté d’humour noir et d’une bonne dose de cynisme, entre SF et western italien, originale et efficace malgré une réalisation parfois maladroite, Pitch Black est l’une des bonnes surprises cinéma de l’année 2000. C’est également le premier opus d’une saga plutôt inégale, avec l’ambitieux mais parfois cheap Les Chroniques de Riddick en 2004 et un retour aux sources un peu raté en 2013 avec Riddick. Un quatrième chapitre est également prévu en 2017 : Riddick : Furia. Porté par le charisme animal de l’acteur, Pitch Black, fonctionne parfaitement, malgré son budget relativement limité. Grâce à Riddick, Vin Diesel a définitivement trouvé le chemin qui le mènera au succès.
Fast and Furious 5 – 2011
Réalisé par Justin Lin
Avec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson, Gal Gadot
Mais c’est quoi déjà Fast and Furious 5 ? : Depuis que Brian et Mia Toretto ont extirpé Dom des mains de la justice, ils ont dû franchir de nombreuses frontières pour échapper aux autorités. Retirés à Rio, ils sont contraints de monter un dernier coup pour se faire blanchir et recouvrer leur liberté. Ils se constituent une équipe d’élite, réunissant les pilotes les plus avertis, conscients que leur seule chance d’être acquittés pour bonne conduite nécessite une confrontation avec l’homme d’affaires véreux qui souhaite les voir morts. Mais il n’est pas le seul à leurs trousses. L’impitoyable agent fédéral Luke Hobbs n’a jamais loupé sa cible. Affecté à la traque des fugitifs, lui et son équipe de choc élaborent un implacable dispositif d’assaut destiné à les capturer.
Difficile de choisir entre Fast and Furious 5 et 7… mais si le 7 est jouissif et rock’n roll, le 5, de Justin Lin a relancé la saga avec une redoutable efficacité. D’une générosité folle, 100% décomplexé, ce cinquième opus rassemble la quasi intégralité des protagonistes des films précédents et accueille Dwayne Johnson pour un spectacle spectaculaire et explosif. La saga mené par Vin Diesel et le regretté Paul Walker passe la vitesse supérieur avec ce cinquième opus, pour ne plus jamais relever le pied. A tel point qu’il va devenir difficile de dépasser la folie des cascades du 7ème film… (il suffirait de rajouter quelques chorégraphies et chansons pour transformer ce Fast and Furious 7 en film d’action bollywoodien…) Bref, Fast and Furious est la saga phare de la carrière de Vin Diesel, a tel point qu’il y en a déjà trois autres de programmés… (A la vitesse où ça va, c’est sûr, c’est pas un diesel…)