Premiers qualifiés pour les demi-finales d’une bien belle Coupe des Confédérations jusqu’à présent, les Brésiliens hôtes de la compétition et les Italiens ont disposé respectivement des Mexicains et des Japonais.
Brésil-Mexique c’était la première affiche de la journée d’hier. Un premier match remporté par la « Seleçao » sur le score de 2-0. Comme contre le Japon samedi (victoire 3-0), les Brésiliens ont rapidement ouvert le score. C’est encore la pépite Brésilienne Neymar qui a frappé en premier dès la neuvième minute. Encore un but somptueux. C’est sur un centre de Dani Alves dévié de la tête par le capitaine Mexicain Rodriguez que le numéro 10 a fait parler la poudre. Une merveille de reprise de volée du gauche à l’entrée de la surface. Le reste du match ? Un récital du Brésilien sans surprise élu homme du match. Dans les arrêts de jeu, c’est encore lui qui fait le show. Il se sort d’un marquage de deux Mexicains d’un superbe drible avant d’aller offrir sur un plateau le second but à Jô. Sans réel problème, le Brésil se qualifie donc pour la demi-finale en ayant inscrit cinq but pour aucun encaissé.
Le football… Et quel football
Mais le plus grand régal de la soirée c’est sans aucun doute ce Italie-Japon sûrement un des plus grands matchs de l’histoire de la Coupe des Confédérations. Un match de folie, des renversements de situations et un suspense à couper le souffle. Ce sont les Nippons qui entament mieux le match. Honda sur pénalty ouvre le score avant la frappe en pivot de Kagawa qui corse l’adition. Les Italiens coulent notamment défensivement avec deux énormes erreurs sur les deux buts. En l’espace de dix minutes (avec la pause entre temps) tout va basculer. De Rossi tout d’abord catapultait une tête au fond des filets. Après cinq minutes en seconde période, sur une bonne récupération Giaccherini entrait dans la surface avant de mettre un ballon en retrait. Ce centre devant le but, une tactique payante puisque le défenseur Uchida poussait le cuir dans ses propres filets. Enfin, deux minutes plus tard Asebe contrait une frappe de la main… Dans sa surface. Mario Balotelli ne s’est alors pas fait prier prenant le gardien adverse à contre pied sur pénalty. On pensait le Japon alors au fond du gouffre après un tel retournement. Pas le moins du monde, ils trouvèrent au contraire les ressources pour arracher l’égalisation par leur buteur Okazaki d’une tête après un coup-franc d’Endo.
Dès lors, tout pouvait basculer dans un camp comme dans l’autre. À dix minutes de la fin on a bien cru que ce camp serait celui des Japonais. Mais la chance n’a pas voulu sourire puisque la frappe d’Okazaki attrapait le poteau, Kagawa avait suivi de la tête mais cette fois-ci la barre s’interposait. Ce sont au final les Transalpins qui arrachait la victoire par Giovinco seul au deuxième poteau sur la passe de Marchisio. Cruel pour des Japonais qui n’ont jamais démérité lors de ce match.
Les dernières rencontres du groupe seront donc sans enjeu, si ce n’est la lutte pour la première place de la poule entre Brésil et Italie. En espérant avoir droit à un aussi bon spectacle. En attendant l’Espagne affronte Tahiti dans le groupe B ce soir et le Nigéria jouera l’Uruguay dans ce qui sera probablement le match décisif pour la qualification au prochain tour.