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Coupe des Confédérations : l’Espagne rejoint le Brésil en finale

L’Espagne a finalement eu le dernier mot face à l’Italie en demi-finales de la Coupe des Confédérations (0-0 a.p., 7 tab à 6).Très indécis, le match s’est décanté à l’issue d’une interminable séance de tirs aux buts et a basculé quand l’Italien Bonucci a manqué sa tentative. La Roja affrontera le Brésil dimanche en finale.  

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A l’image de David Silva face à De Rossi, les Espagnols se sont cassés les dents sur une défense italienne bien en place

Ce sera donc Brésil-Espagne ! La finale attendue aura bien lieu ! Dimanche dans le mythique Maracaña, le champion du monde et d’Europe en titre défiera le pays organisateur et dernier vainqueur de la compétition. Eliminée en demi-finale il y a quatre ans lors de la précédente édition de la Coupe des Confédérations, l’Espagne a cette fois-ci franchi le cap du dernier carré, mais que ce fut dur face à l’Italie ! Dans leur classique 4-3-3, avec les titulaires habituels et Torres avant-centre, les coéquipiers d’Iniesta se sont heurtés tout au long de la partie à une Squadra Azzurra solide et bien en place.

L’Italie inquiète la Roja

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Maggio rate une occasion en or

Dès le coup d’envoi, le sélectionneur transalpin Cesare Prandelli annonce la couleur en alignant une formation en 3-5-2, avec un milieu très fourni et une défense bien regroupée. Il faut dire qu’il avait sans doute besoin de se rassurer après les huit buts encaissés lors de la phase de poule, et puis lorsque l’on affronte l’Espagne, être trop joueur coûte souvent très cher. L’Italie a donc assuré ses arrières. Devant Buffon, le trident Bonucci-Barzagli-Chiellini forme l’arrière-garde italienne. Dans l’entrejeu, De Rossi et Marchisio entourent le métronome Pirlo, tandis que Maggio et Giaccherini alimentent les couloirs et Candreva soutient Gilardino, seul en pointe en l’absence de Balotelli. Les possibilités de contre passent donc par les ailes et les Italiens les exploitent très bien en première mi-temps. Si Piqué et Ramos ont été impériaux dans l’axe espagnol, Jordi Alba et Arbeloa ont été moins à leur aise sur les côtés de la défense ibérique devant les montées de Giaccherini et Maggio. Le défenseur napolitain s’est d’ailleurs créé deux énormes occasions aux 17 e et 36e minutes, perdant ses face-à-face avec Casillas. Gilardino (15e), Marchisio (20e) et De Rossi (43e) auraient également pu permettre à l’Italie d’ouvrir le sore avant la pause. Seul frayeur pour les Azzurri lors de ces 45 premières minutes : lorsque Fernando Torres se débarrasse de deux défenseurs avant de trop croiser sa frappe (37e).

Entrée décisive de Navas

Au retour des vestiaires, l’entrée de Jesus Navas, un peu avant l’heure de jeu, dynamise les offensives ibériques. Le futur joueur de Manchester City ne tarde d’ailleurs pas à alerter Buffon mais son tir à ras de terre est capté facilement par le gardien de la Juve (58e). Sa tentative croisée une demi-heure plus tard est en revanche beaucoup plus dangereuse, mais Buffon l’écarte impeccablement (86e). Le portier italien est par contre beaucoup plus heureux sur une frappe lointaine de Xavi qu’il détourne sur son montant gauche durant la prolongation (115e).

Poteau de Giaccherini

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Bonucci rate son tir au but et condamne son équipe

L’Espagne monte clairement en puissance au cours de ces 30 minutes de temps supplémentaire. Les Italiens, fatigués, plient mais ne rompent pas. Xavi(104e et 115e) et Jordi Alba (99e) se montrent dangereux, De Rossi dégage en catastrophe sur corner devant Piqué (96e), mais c’est bien Emmanuele Giaccherini qui se crée la plus grosse occasion : la frappe du petit milieu transalpin trouve le poteau de Casillas (93e). Un raté que l’Italie regrettera. La loterie des tirs au but arrive inévitablement. Tout le monde réussit son penalty … sauf Leonardo Bonucci. Le malheureux défenseur turinois frappe au-dessus du cadre. Jesus Navas, lui ne se fait pas prier et envoie l’Espagne en finale. La Squadra Azurra pourra peut-être se consoler dimanche face à l’Uruguay lors du match pour la troisième place. La Roja, elle, compte bien dompter le Brésil chez lui et remporter le seul trophée qui manque à son palmarès. En attendant peut-être un nouveau titre mondial l’année prochaine.

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