Suite au crash de l’Airbus A320 de la compagnie low-cost Germanwings, de nombreux moyens de secours ont été mis en place. (Photo : Archive / Section Aérienne de Gendarmerie )
C’est 3 escadrons de gendarmerie mobile et l’ensemble des pompiers des départements voisins qui sont mobilisés sur place pour organiser les opérations de recherches.
« Au moins 10 hélicoptères sont sur place pour amener les enquêteurs et les secours » a annoncé Denis Bernard, commandant de la base aérienne de la sécurité civile de Cannes.
« Le dragon 06 est déjà sur place ainsi que celui de Marseille et Grenoble appuyés par les hélicoptères de la Gendarmerie et de l’armée. Les conditions météo sont bonnes pour l’instant. Nos appareils vont pouvoir encore voler deux bonnes heures. »
La phase de secours se termine pour laisser place aux enquêteurs
Il y a maintenant la certitude de n’avoir plus aucun survivants. C’est donc une opération de police judiciaire qui va se mettre en place.
La section de recherches de la Brigade de Gendarmerie des Transports Aérien a été dépêchée sur place afin de tenter de comprendre pourquoi l’avion s’est abîmé dans la montagne sur ordre du Parquet de Marseille, saisi de l’enquête.
Pour ce faire, la récupération de la boite noire est d’une importance capitale.
Pour les appuyer, 10 gendarmes de l’IRCGN ( NDLR : Institut de Recherches Criminelles de la Gendarmerie ) sont en route depuis Paris.
Un poste de commandement à été installé dans un village non loin de l’accident où la gendarmerie, les pompiers et la préfecture coordonnent les opérations et deux gymnases ont été réquisitionnés pour entreposer les corps.