Bernard Debré, député LR de Paris et médecin de formation s’attaque aux pratiques frauduleuses sur le Darknet.
Le député dénonce la simplicité pour se procurer des produits stupéfiants sur internet.
Supermarché de l’illicite
Lutter contre la facilité d’achat des produits illicites. Le député Bernard Debré est en guerre contre la drogue et la facilité de s’en procurer via des sites internet. Dans une enquête de Valeurs Actuelles qui dénonce la facilité de se procurer tout types de produits illicites sur le net, Bernard Debré s’est livré à une véritable immersion.
Dans l’enquête, où le président de l’association Parents contre la drogue, Serge Lebigot participait également, plusieurs points posent des interrogations sur des pratiques frauduleuses qui se passent en France, en toute impunité. Le député Bernard Debré est même allé jusqu’à débarquer à l’Assemblée nationale avec des doses de cocaïne, de champignons hallucinogène et même du cannabis.
Armes, drogues, faux billets ou organes
Sur la chaine LCI ce mardi 28 juin, le député LR de Paris livre son expérience en tant qu’acheteur sur le Darknet. Ambiance.
« On a fait le darknet. Et là, c’est incroyable. […] Là vous avez un supermarché de tout. Vous avez des kalachnikovs, du TNT, des faux billets, des organes à greffer. Et vous avez par exemple 30 à 36.000 sites de cocaïne. Et donc on a commandé de la cocaïne. Mais il faut payer par bitcoins. […] Et donc on a commandé. Ça a été livré. 1 gramme de cocaïne, 80 et quelques euros. On s’est dit quand même ce n’est pas possible, on va faire analyser ces drogues et ces drogues sont quasiment pures » a déclaré Bernard Debré.
–@Bernard_Debre : « Il est simple de se procurer de la drogue sur internet… » #DirectAN #Bitcoins #QAG pic.twitter.com/ahN2zI0lp1
— LCP (@LCP) 21 juin 2016
Le Darknet est une utilisation détournée d’internet pour se procurer des produits interdits. On peut par exemple acheter des armes, des organes à greffer ou mettre de l’argent sur la tête d’un individu. Un véritable réseau frauduleux où l’achat de tout ce qui est interdit est très simple. Pour payer, les utilisateurs du Darknet utilisent des Bitcoins : monnaie du web.
Bernard Debré a demandé une mission parlementaire sur le sujet.
*Crédit photo en Une : Capture d’écran vidéo – Valeurs Actuelles