Le Conseil municipal de New York a finalement cédé au lobbying intense du géant Uber. Nous vous informions dans un article que le maire de New York, Bill de Blasio, envisageait de faire voter une loi qui briderait les embauches de chauffeurs Uber.
Le but de cette loi était de mener une étude sur une année, afin de déterminer l’impact des sociétés de VTC sur le traffic routier à New York. Mais problème pour Uber : cette étude nécessitait d’empêcher la croissance du nombre de VTC dans New York, et par conséquent l’embauche de nouveaux conducteurs : « Il y a quelques années, personne n’avait jamais entendu parler d’Uber, et maintenant il y a plus de véhicules Uber que de taxis jaunes à New York… Il est raisonnable de demander une pause, d’étudier la situation » avait soutenu De Blasio. Un argument rapidement contré par Uber, qui affirmait que le Conseil municipal agissait sous la pression du lobby des taxis.
Bill de Blasio a reculé face au lobbying d’Uber / Crédit : pix11.com
On compte effectivement un très grand nombre de VTC à New York, environ 25.000 contre 13.000 taxis. En d’autres termes, chaque taxi jaune est concurrencé par deux VTC, dont 75% roulent au nom d’Uber.
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Lobbying de grande envergure
Afin de contrer le projet, la société américaine avait lancé une énorme campagne de valorisation des VTC new yorkais, se basant sur des causes « nobles » : l’emploi des chauffeurs, et la lutte contre le racisme et les discriminations : selon Uber, les VTC permettent en effet de compléter les taxis en allant dans des zones moins bien desservies par ces derniers.
Finalement, c’est un compromis qui a été décidé par le Conseil municipal : l’étude sur l’impact des VTC sera tout de même menée à New York, mais les embauches de nouveaux chauffeurs ne seront absolument pas bridées.
Our agreement with @nycgov: http://t.co/hzorEECHTW
— Uber NYC (@Uber_NYC) 22 Juillet 2015
« Nous sommes heureux d’avoir trouvé un accord avec l’administration du maire de Blasio et le Conseil municipal pour collaborer sur une étude des transports jointe, et de travailler ensemble sur des moyens de faire grandir les opportunités économiques, la mobilité, et les accès aux transports dans la ville », a déclaré Josh Mohrer, directeur général d’Uber pour New York