Quinze jours après avoir accusé Cristiano Ronaldo d’avoir étouffé une affaire de viol, le journal allemand Der Spiegel remet le couvercle.
Der Spiegel persiste et signe ! Il y a quinze jours, le journal allemand lançait des accusations extrêmement graves à l’encontre de l’attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo. Selon le journal, la star portugaise aurait conclu un arrangement financier avec une jeune américaine, présentée sous l’identité de «Susan K.». Le but : acheter le silence de la jeune femme qu’il aurait violé à Las Vegas, un soir de juin 2009.
Der Spiegel disait puiser sa source dans les Football Leaks, cette masse de documents obtenue par l’hebdomadaire allemand et traitée par le consortium de médias de l’European Investigative Collaborations (EIC). Mais face à ces accusations, Gestifute, l’entreprise qui gère la carrière de CR7 avait formellement démenti.
Ronaldo affirmait même, dans un communiqué, qu’il allait «agir contre cet organe de presse par tous les moyens à sa disposition». Il ajoutait que cette histoire était «une accusation répugnante et scandaleuse» ainsi qu’une «oeuvre de fiction journalistique».
Der Spiegel affirme détenir des preuves
Loin de battre en retraite, Der Spiegel en remet donc une couche ce samedi. L’hebdomadaire a même publié des documents qui prouveraient l’existence d’une transaction entre Ronaldo et la victime présumée pour faire taire cette dernière. Entre autres, un document où apparaît la signature du joueur. Mais également le nom de code sous lequel il était désigné par les négociateurs de l’accord, en l’occurrence «gentil garçon» («Topher»).
DER SPIEGEL:
Documents that reveal Ronaldo’s alias in the settlement agreement between himself and the party he raped in a Las Vegas hotel pic.twitter.com/FhU3UHj3sw— M·A·J (@UltraAutistic) 27 avril 2017
Et ce n’est pas tout. Der Spiegel évoque également des textos échangés entre Ronaldo et son avocat, au moment où ce dernier négociait avec la victime présumée. L’avocat aurait en outre tout fait pour « faire baisser » le dédommagement au maximum, le faisant passer de 900 000 à 375 000 dollars (258 000 euros).
Cette sordide affaire écorne encore un peu plus l’image du quadruple ballon d’or. En décembre dernier, il avait déjà dû faire face à des accusations de fraude fiscale à grande échelle, toujours dans le cadre de l’enquête Football Leaks.