Tout le monde adore les sushis ! Chaque jour, des centaines de milliers de personnes dégustent ces mets composés de riz vinaigré et de poisson cru. Cependant, personne ne sait qu’un petit vers appelé » le ver de hareng » ou » anisakis » est souvent présent dans nos assiettes.
Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Washington, publiée sur la revue scientifique Global Change Biology le 19 mars, démontre que la présence de ces petits vers a été multipliée par 283 en 40 ans. L’étude, basée sur des milliers d’articles étudiant ces parasites, démontre qu’ils mesurent jusqu’à 2 cm de longueur et infectent les humains et les mammifères marins (dauphins, baleines, phoques) via l’ingestion de fruits de mers ou de poissons crus ou insuffisamment cuits, déjà infectés.
Pour un être humain infecté par le ver, les symptômes ressemblent à ceux d’une intoxication alimentaire (vomissements, diarrhées et nausées). Généralement, le ver meurt au bout de quelques jours et la maladie s’estompe. Le risque est donc assez mince chez l’Homme ce qui n’est pas le cas pour les mammifères marins car selon les chercheurs, l’intrus a la capacité de se reproduire. Elle survit ainsi plusieurs années dans le corps des dauphins et autres cétacés. Ces derniers relâchent ensuite les vers dans l’océan sans s’en rendre compte. Les effets physiologiques sur leurs hôtes tout comme la cause de leur augmentation reste inconnue.