Mercredi 9 août, le Journal Officiel publie un décret concernant les lieux diffusant de la musique amplifiée : discothèques, salles de concert et festivals. Le gouvernement instaure des contraintes pour faire face au besoin de protection auditive.
Le défi de protection de l’audition du public
À la fin du quinquennat de François Hollande, Marisol Touraine avait en charge le dossier sur la loi Santé de janvier 2016. Un des articles de loi a donné lieu au décret publié par le Journal Officiel. Mettant à disposition du public les textes législatifs de la République Française, cette publication annonçait :
» Les activités impliquant la diffusion de sons à un niveau sonore élevé doivent être exercées de façon à protéger l’audition du public et la santé des riverains. «
Les discothèques, salles de concert et festivals doivent alors respecter un niveau sonore moyen mesuré sur des intervalles de quinze minutes. Depuis 1998, 105 décibels étaient autorisés sur cette période relevée. À compter de ce décret, il sera interdit dans un an de dépasser la moyenne de 102 décibels. Trois décibels en moins reviennent pourtant à dédoubler l’intensité sonore.
Et pour cause, un constat alarmant pour les professionnels de santé. Entre 12 et 13% de la population française seraient atteints par des problèmes d’auditions. Ce pourcentage correspond à un nombre de 6 à 8 millions de français. En guise de prévention pour les plus jeunes, la présence d’enfants de moins de 6 ans réduit la limite à 94 décibels.