Les publicités pour la cigarette électronique sur les chaines de télévision ou les stations de radio seront bientôt du passé. L’interdiction entrera en vigueur demain, vendredi 20 mai dans le cadre de la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016.
La première cigarette électronique a été vendue en Chine en 2004. Depuis lors, de nombreuses polémiques ont divisé la planète et plus particulèrement la France. Plus ou moins dangereux que la cigarette traditionnelle? Beaucoup d’études se contredisent sur le sujet. Pour certains, l’e-cigarette représente un moyen de sevrage tabagique alors que d’autres voient dans ce procédé un dangereux substitut à la cigarette. Aujourd’hui, en France, le nombre de vapoteurs est estimé entre 1,5 et 3 millions d’utilisateurs.
Un marché qui diminue
La première boutique physique de vente d’e-cigarette a ouvert à Caen en 2009. Pour l’année 2015, le marché français compterait près de 2000 boutiques spécialisées dans la distribution de cigarettes électroniques. Une activité qui aurait tendance à se tasser légèrement quand on sait qu’un an auparavant, on dénombrait plus de 2400 magasins spécialisés.
Sur son site internet, le journal La Tribune rapporte qu’une étude du cabinet indépendant Xerfi estime le marché de l’e-cigarette a près de 395 millions d’euros en France, pour l’année 2014. Sans la publicité télévisuelle et radiophonique et avec l’évolution de la réglementation, l’essoufflement de la cigarette électronique devrait se poursuivre encore un peu. Depuis 2014, l’article 28 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé encadre l’utilisation de la cigarette électronique.
La cigarette électronique reste malgré tout autorisée dans l’Hexagone. 26 pays dans le monde ont interdit l’utilisation de l’e-cigarette comme le Qatar, l’Argentine, le Brésil ou l’Indonésie. Dans ces pays, la distribution, la vente ou la publicité pour la cigarette électronique est illégale.
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