En raison des forts vents qui ont soufflé sur le pays ce week-end, un Airbus de la compagnie EasyJet n’a pas réussi à atterrir à l’aéroport de Toulouse ce dimanche 5 février. Après deux tentatives, l’avion a finalement dû se poser à Montpellier.
Grosse frayeur pour les 180 passagers du vol 4027 ralliant Paris à Toulouse. Alors que de forts vents soufflaient sur le sud-ouest de la France, le pilote de l’Airbus de la compagnie EasyJet tente de se poser une première fois sur le tarmac de Blagnac. D’après la dépêche, le pilote aurait remis les gaz à quelques mètres du sol, jugeant la manœuvre trop dangereuse.
La deuxième tentative soldée d’un choc avec le sol
Quelques minutes plus tard, le pilote retente sa chance et entame un nouvel atterrissage. Mais là encore il échoue. « Le train d’atterrissage a percuté très brutalement le sol et le pilote a de nouveau remis les gaz » témoignait une passagère, toujours à la Dépêche. Les passagers commencent à paniquer. L’équipage annonce que l’atterrissage s’effectuera finalement à l’aéroport de Montpellier.
Les passagers retenus à bord après l’atterrissage
L’Airbus atterrit finalement quelques minutes plus tard à l’aéroport de Montpellier, sans encombre. Mais là encore, les passagers ne sont pas au bout de leurs surprises. La compagnie anglaise donne l’ordre au personnel de maintenir les passagers à l’intérieur et somme le pilote de redécoller pour Toulouse. Estimant la manœuvre trop dangereuse, le pilote ne cèdera pas à la compagnie. Après une heure d’attente, laissera finalement les passagers plus que mécontents sortir de l’engin avec près de deux heures de retard. « La compagnie n’avait rien prévu » reprend la passagère, « une fois à Montpellier, elle n’a pas proposé de navette pour rejoindre Toulouse. Nous avons dû nous débrouiller tous seuls pour finir le voyage« . Un mauvais coup de pub, donc, pour la compagnie.
La compagnie s’excuse et assure que la sécurité des passagers n’a jamais été compromise
La compagnie a réagi en expliquant qu’à aucun moment « la sécurité des passagers n’avait été compromise » et que la décision du pilote de ne pas re-décoller avait été « totalement soutenu la compagnie« . Elle s’est également expliqué au sujet de la mise en place de navette pour rejoindre la destination finale. « La question des couts n’entre pas en compte dans la décision prise ici. Nous fournissons toujours une alternative de transport quand il y a de la disponibilité et informons nos passagers. Dans la mesure ou les passagers ont dû avancer ces frais ils seront à notre charge en conformité avec la règlementation européenne EU261″.