Dans la série qui lu ait consacré sur Netflix, Ed Gein se montre passionné par une femme nazie Ilse Koch. A-elle-seulement existé dans la vraie vie .
Dès les premiers épisodes de la mini série Monstre : l’histoire de Ed Gein, le personnage semble avoir une fascination pour Ilse Koch, l’épouse d’un dignitaire nazie qui est soupçonnée de s’être laissée aller à fabriquer des objets en peau humaine. Mais est-ce que cette femme a bien existé ?
Ilse Koch, souvent surnommée la « chienne de Buchenwald », reste l’une des figures les plus controversées et controversées de l’histoire du Troisième Reich. Son nom évoque la cruauté, la brutalité et l’engrenage des horreurs nazies, mais aussi une vie marquée par des drames personnels et une participation active à l’horreur du régime nazi.
Les origines et la jeunesse d’Ilse Koch
Ilse Koch est née le 1er janvier 1906 à Dresden, en Allemagne. Issue d’une famille modeste, elle a grandi dans un environnement où la discipline et la religion tenaient une place importante. Dès son jeune âge, elle a montré une personnalité complexe, mêlant à la fois des aspirations sociales et une certaine fascination pour le pouvoir et la domination. Elle a épousé en 1935 le SS Karl Otto Koch, qui deviendra plus tard célèbre – ou infamous – en tant que commandant du camp de concentration de Buchenwald.
Son mariage avec Karl Koch marqua un tournant décisif dans sa vie. À partir de cette période, elle entre dans le cercle fermé des nazis, lui étant fidèle jusqu’à la fin de la guerre.
Son rôle dans le camp de Buchenwald
Après leur mariage, Ilse Koch accompagne son mari en 1937 au camp de concentration de Buchenwald, situé près de Weimar en Allemagne. Karl Koch, déjà impliqué dans l’administration du camp, fut nommé commandant de ce dernier en 1937. C’est ici que la vie d’Ilse Koch va prendre une tournure radicale.
Elle aurait rapidement adopté le rôle de complice active des horreurs qui y étaient perpétrées. Selon de nombreux témoignages, elle aurait participé à des actes de cruauté envers les prisonniers, notamment des atrocités physiques et psychologiques. Mais ce qui a surtout fait sa réputation, c’est son obsession pour la collection d’objets issus des prisonniers, notamment leurs tatouages, leurs vêtements, et même leurs peaux.

La fascination macabre pour la peau humaine
L’un des éléments qui a alimenté la légende noire autour d’Ilse Koch est sa prétendue obsession pour la peau humaine. Des accusations rapportent qu’elle aurait collectionné des peaux tatouées de détenus qu’elle aurait conservées en souvenir ou pour son propre plaisir. Ces histoires ont été largement relayées dans la propagande de l’après-guerre, mais leur véracité demeure difficile à confirmer.
Cependant, il est indéniable qu’elle aurait eu une fascination morbide pour certains objets issus des prisonniers, notamment des tatouages qu’elle aurait voulu exhiber ou collectionner. En outre, elle aurait encouragé, voire participé, à des actes de torture et de meurtre, visant à satisfaire ses pulsions ou à obtenir des souvenirs macabres.
La traque et le procès d’Ilse Koch
Après la défaite de l’Allemagne nazie, Ilse Koch fut arrêtée en 1945 par les Alliés. Elle fut extradée en 1947 aux États-Unis pour y répondre de ses crimes. Son procès eut lieu à Fribourg, en Allemagne, en 1947. Les témoins apportèrent des témoignages accablants, décrivant en détail ses méthodes cruelles et ses comportements horribles au camp de Buchenwald.
Le procès fit la lumière sur l’étendue de sa barbarie, mais il y eut aussi des controverses concernant la véracité de certains témoignages et la nature exacte de son implication. Cependant, le tribunal la reconnut coupable de multiples crimes contre l’humanité.
Convaincue de crimes de guerre et de cruauté extrême, Ilse Koch fut condamnée à la peine de mort. Elle se suicide par pendaison dans sa cellule.