Dans la saison 3 de Monstre dédié à Ed Gein, on voit d’autres figures de serial killer à commencer par Richard Speck alias Birdman qui dans la série dit s’être inspiré de Ed Gein dans son parcours criminel.
Richard Speck, souvent surnommé « Birdman » par ses codétenus, est une figure infâme de l’histoire criminelle américaine. Né le 6 décembre 1941 à Kirkwood, dans l’Illinois, il a basculé dans l’histoire pour l’un des crimes les plus atroces du XXe siècle. Cet article explore la vie troublée de Speck, l’événement qui a marqué son nom à jamais, et comment il a été perçu durant et après sa période en prison.
Jeunesse et antécédents
Richard Speck a grandi dans une famille nombreuse et a connu des difficultés dès son plus jeune âge. Après le décès de son père, sa mère s’est remariée avec un homme qui avait un lourd passé criminel et des tendances alcooliques. Speck a été témoin de violences domestiques et a développé une aversion pour l’autorité, ce qui l’a conduit très tôt à adopter un comportement délinquant. Avant même de devenir majeur, il avait déjà été arrêté plusieurs fois pour des délits mineurs.
Le massacre du 13 juillet 1966
Speck est surtout connu pour le massacre brutal qu’il a perpétré le 13 juillet 1966 à Chicago. Ce jour-là, il a fait irruption dans une maison où résidaient huit étudiantes infirmières. Sous l’influence de l’alcool et des drogues, il a torturé, violé et assassiné huit jeunes femmes dans une série d’actes de violences inouïs. Seule une des étudiantes, Cora Amurao, a réussi à échapper à cette nuit d’horreur en se cachant sous un lit, ce qui lui a valu sa survie et lui a permis de témoigner lors du procès.
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Capture et procès
Après le crime, Speck a réussi à échapper aux autorités pendant quelques jours. Sa capture s’est produite après qu’une tentative de suicide échouée a conduit à son hospitalisation, où une infirmière l’a reconnu grâce à son fameux tatouage « Born to Raise Hell ». Son procès en 1967 a été très médiatisé, avec des détails terrifiants sur le massacre. Grâce au témoignage crucial de Cora Amurao, Speck a été condamné à mort, peine qui a ensuite été commuée en peine de réclusion à perpétuité lorsque l’Illinois a aboli la peine capitale en 1972.
Vie en prison : l’émergence du « Birdman »
Durant son incarcération, Speck a gagné le surnom de « Birdman » car il s’occupait d’oiseaux moineaux qu’il avait apprivoisés à l’intérieur de la prison. Ce passe-temps est devenu synonyme de son renouveau pour certains, mais un acte cynique pour d’autres, qui voyaient cela comme une manière d’attirer la sympathie.
Malgré cela, Speck a maintenu un comportement chaotique et imprévisible derrière les barreaux. Des vidéos de lui consommant des drogues et participant à des fêtes avec d’autres détenus ont été diffusées bien après sa mort, choquant le public et remettant en question la sécurité et la surveillance dans les prisons.
L’héritage de Richard Speck
Richard Speck est décédé d’une crise cardiaque le 5 décembre 1991, un jour avant son 50e anniversaire. Son histoire continue de fasciner et d’horrifier, faisant l’objet de nombreuses analyses psychologiques et sociologiques. Speck incarne, pour beaucoup, l’incarnation du mal inhérent et du potentiel de violence chez l’homme, renforçant les débats sur la nature contre la culture.
Conclusion
Richard Speck reste l’un des meurtriers les plus infâmes de l’histoire américaine, non seulement à cause de l’atrocité de ses crimes mais aussi par son comportement post-condamnation. « Birdman », avec sa vie tumultueuse, reflète les failles du système judiciaire et carcéral de son époque, laissant derrière lui un héritage complexe et dérangeant.