« Je suis né avec cette passion de créer et fabriquer des robes, raconte Elie Saab, et j’ai toujours été entouré par des belles dames… Le désir de les habiller et de les rendre élégantes et chic était une inspiration constante ». Cette déclaration d’Elie Saab, couturier libanais en pleine ascension dans le showbiz de la mode, avec sa maison, prend tout son sens lorsque l’on assiste à un de ses défilés.
Pour la Fashion Week concentrée sur la saison printemps/été 2019, Elie Saab, encore une fois, frappe fort, au Grand Palais à Paris, pour le plus grand plaisir de la mode. Au programme, une explosion de couleur. Le couturier est connu dans le monde entier pour son talent de créateur de véritables robes de princesses pour sa clientèle avec « effet Wow » assuré. Pour ce défilé, Elie Saab ose encore plus que ses précédents, décidant de casser certains codes de sa marque, à savoir, des tenues plus osées, toujours dans le style de l’élégance, mais avec une touche de nouveauté à savoir des tenues plus adéquates au quotidien de ses clientes.
En effet comme le montre les différentes photos, le couturier libanais entreprend un mélange de couleurs pour ses créations, avec un fond noir pour garder l’esprit raffinement. Afin d’insister sur ce dernier point, la maison diversifie ses créations de nouveau genre avec des classiques: des robes unicolores, aux différentes couleur de l’arc en ciel. Pour ne pas être ébloui, Elie Saab marque certains temps avec des robes plus simples, sur le thème du noir et blanc. Son ADN de mode est respecté tout au long du show: la dentelle, la mousseline de soie, les broderies, les robes – longues et courtes – marquées à la taille, font toute la magie du défilé.
Le tout orchestré et rythmé, par Smalltown boy, de Bronski Beat (1984) afin de plonger le spectateur dans l’esprit du défilé: https://www.youtube.com/watch?v=E5i2Wa7daDA. Est-ce un hasard? Non car on peut constater l’influence de la mode des années 80, notamment à travers les différentes fleurs présentes sur les nouvelles créations d’Elie Saab.