À la uneActualitéFootSport

Euro 2016 : d'étranges statistiques pour la première journée

statistiques

Voilà cinq jours que l’Euro 2016, grand-messe du football européen, a débuté partout en France. Hier 14 juin après Portugal-Islande (1-1) s’est terminée la première rotation de la phase de poules. 12 matches pour pas mal de statistiques étonnantes.

22 buts, aucun score nul et vierge, pas plus de deux buts par match. Les 12 rencontres ayant rythmé ces premiers jours d’Euro de football 2016 ont connu des issues qui donnent un bilan assez singulier. La moyenne de buts par match et par équipe est inférieure à 2, soit 0,5 de moins que dans la précédente saison de Ligue 1, pourtant loin d’être le championnat le plus prolifique d’Europe. On doit plafonner à trois buts par match maximum, et deux buts par nation par match. Le groupe le plus « fertile » est le B, avec cinq buts (Pays de Galles Slovaquie 2-1 et Angleterre-Russie 1-1). Des statistiques bien en-deçà du spectacle qu’on pouvait attendre de l’Euro.

Ce manque d’attaque, on peut l’imputer aux contre-performances de buteurs attendus, comme Antoine Griezmann pour la France ou Cristiano Ronaldo pour le Portugal, Wayne Rooney en Angleterre ou Robert Lawandowski pour la Pologne. Également, aucun doublé n’est à signaler au bout de 12 matches tout de même, malgré deux buts sur coup franc direct. L’impression d’un Euro défensif est donc assez présente, mais pas encore avérée, nous n’en sommes qu’à la première rotation. De façon générale, ce qui est vrai, c’est qu’aucune équipe n’a dominé une rencontre de A à Z, en témoignent les fréquents buts en fin de match (Russie, France, Espagne).

statistiques

Antoine Griezmann s’est montré très timoré pour un buteur attendu contre la Roumanie | CP : Reuters

Où est le spectacle ?

Le catenaccio italien, parfaitement huilé contre la Belgique (victoire des Transalpins 2-0), est donc symbolique de cet Euro pour le moment : le football d’attaque est bien porté disparu, et certaines rencontres qu’on espérait à sens unique (Portugal-Islande, Autriche-Hongrie, France-Roumanie) se sont avérées beaucoup plus indécises que prévues. Le jeu manque de muscles et les gardiens sont pour la plupart excellents, notamment le portier hongrois Gabor Kiraly, impérial contre l’Autriche (0-2) malgré ses 40 ans, le Belge Thibaut Courtois (auteur de magnifique parades malgré les deux buts encaissés) ou l’Islandais Hannes Halldorsson, comme le souligne Opta :

Tout cela n’est peut-être qu’une tendance, pourquoi pas influencée par une certaine indiscipline : déjà deux cartons rouges, consécutifs à un premier jaune à chaque fois. La triste moyenne de 1.83 buts par match et toutes ces statistiques déprimantes ne peuvent que s’améliorer, dès 15h avec Russie-Slovaquie à Lille, à 18h avec Roumanie-Suisse au Parc des Princes et enfin le tant attendu France-Albanie au Vélodrome. Donnez-nous du spectacle !

Photo de Une : BELGA PHOTO DIRK WAEM

About author

Informer, décrypter, divertir
Related posts
ActualitéSéries Tv

On débriefe pour vous… L'Impératrice saison 2, entre révolte et déchirement à la cour

À la uneMédiasSociété

Est-ce que le Conseil d’État sauve C8 ?

ActualitéFranceSociété

C’était en janvier 2015… l’attaque contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher

ActualitéSéries Tv

On débriefe pour vous... La Mesías, drame familial et fondamentalisme religieux

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux