Voilà quatre jours que l’Euro 2016 a démarré, et nous sommes déjà aujourd’hui lundi 13 juin aux rencontres du groupe E. Irlande-Suède puis Belgique-Italie : deux matches alléchants qui confirment que cette poule est bien celle dite « de la mort ».
À l’Euro 2012, on avait eu le droit à Allemagne, Pays-Bas (alors récent finaliste en Coupe du monde 2010) et Portugal dans le même groupe. Résultat, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo avaient dû quitter l’hôte ukrainien dès le premier tour. En 2014, la Coupe du monde ne contenait paradoxalement pas de « groupe de la mort » unanimement défini. Retour à l’Euro en 2016, et nous avons dans ce groupe E quatre nations qui se tiennent : Belgique, Italie, Irlande et Suède.
Les Diables rouges, récemment destitués de leur première place au classement FIFA (ils sont encore solides deuxièmes) partiront légèrement favoris contre l’Italie, qui profitera sûrement de la jeunesse de son groupe. Deux prétendants légitimes à soulever la coupe Henri-Delaunay qui se retrouvent ce 13 juin à 21h au Stade de Lyon.
Malgré deux styles de jeu diamétralement différents (une Belgique mature et bien en place, surtout en attaque, contre une Italie sybilline et moins expérimentée, qui n’a rien perdu de son catenacchio défensif), la rencontre promet d’être intéressante, malgré un sens unique sur le papier : davantage d’attaque pour la Belgique, fortement fragilisée en défense et avec des grands noms devant (Hazard, De Bruyne).
La Suède, surprise de l’Euro ?
Bien plus au Nord, au Stade de France, l’Irlande affronte la Suède. Peut-être moins « sexy » que Belgique-Italie, la rencontre en demeure attractive, et ce peut-être pour une unique raison : Zlatan. Le Suédois de 34 ans n’a, statistique surprenante, jamais perdu au Stade de France, pour ses cinq uniques rencontres disputées ici, toutes avec le Paris Saint-Germain. Il va naturellement porter son pays face à une Irlande difficile à cerner.
L’Eire s’est tout de même sortie d’un groupe de qualifications avec l’Allemagne et la Pologne. Sans victoire depuis 1988 à l’Euro et balayés en trois défaites en 2012, les Irlandais apparaissent comme le Petit Poucet du groupe. Mais dès 18h, ils peuvent survivre encore un peu contre la Suède, qui de son côté, peut profiter des trois potentielles places qualificatives pour apparaître comme la surprise de cet Euro…
Photo de Une : lavenir.net